Al-Mudun a rapporté que Maher al-Assad, le frère du président syrien, était très en colère après l’arrestation de son chef de bureau, Ghassan Bilal, ainsi que de son associé, Jarrah Na’im.

L’arrestation a apparemment été motivée par une demande russe d’enquêter sur le lien de Ghassan Bilal avec la fabrication et le trafic de drogue en coopération avec les Iraniens via l’usine de Jarrah Na’im située à Alarote Est, près de Damas.

Après l’arrestation de ses collaborateurs, Maher al-Asad a décidé de retirer ses forces des combats dans la région d’Elhama et de cesser de soutenir la livre syrienne par l’intermédiaire d’institutions financières, notamment de sociétés engagées dans la conversion de devises, empêchant ainsi le dépôt de devises dans les banques.

De par son activité financière, Bilal a été l’un des plus grands partisans de la banque centrale à vendre le dollar à un prix inférieur au prix du marché.

Des sources syriennes estiment que l’arrestation des collaborateurs d’Assad a eu lieu après que les autorités grecques eurent arrêté un navire il y a quelques jours dans un port syrien transportant 600 millions de dollars de drogue, considéré comme le plus important de l’histoire.

Apparemment, un informateur venu de Syrie ne visait pas seulement à saper la position du frère du président Assad dans la haute fonction gouvernementale du pays. En effet, dans la lutte pour l’influence en Syrie entre la Russie et l’Iran, il privilégie les Iraniens et agit contre les intérêts russes, mais principalement pour générer des revenus.