L’Iran assure la médiation de la direction du Hamas avec le président Bashar Assad afin de parvenir à une réconciliation entre eux afin de créer un pivot contre Israël et les États-Unis.

La direction iranienne a promis à la délégation du Hamas conduite par Salah al-Aruri, qui s’était rendue à Téhéran, de faire de son mieux pour apaiser les tensions entre les dirigeants du Hamas et le président syrien Bashar Assad.

L’Iran attache une grande importance à cette réconciliation, qui est censée compléter l’établissement de «l’axe de résistance» contre Israël et les États-Unis pour l’instauration d’un front militaire commun et d’un front politique contre le «siècle de l’accord à venir».

Depuis le déclenchement du « Printemps arabe » en 2011, un profond fossé s’est créé entre la direction du Hamas dirigée par Khaled Mashaal et le président syrien Bashar Assad à la suite de la guerre civile et du massacre que le président syrien a commis contre son peuple.

En 2012, Khaled Meshal a rompu le contact et a déplacé le siège du Hamas de Damas à Doha, au Qatar, probablement à la suite des sommes énormes reçues du Qatar, grâce à l’opposition syrienne appuyée par le Qatar.

La nouvelle direction du Hamas, dirigée par Ismail Haniyeh et Yahya Sinwar, a toujours eu recours à une ligne pro-iranienne. Une fois élu, le Hezbollah a tenté de se réconcilier avec le président Bashar Assad.

Le Hamas souffre de l’isolement des régimes arabes, les liens avec l’Arabie saoudite se sont affaiblis et ils cherchent à se réconcilier avec les dirigeants syriens, qui ont été renforcés par la Russie et l’Iran et ont repris le contrôle de la plus grande partie du territoire syrien.

Le dirigeant du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et le général iranien Qassem Suleimani, ont parlé personnellement avec le président Bashar Assad pour rencontrer Ismail Haniya qui souhaite se rendre à Damas spécialement pour la réconciliation.