Lors des prochains évènements en Israël, pour la journée aux souvenirs des soldats morts au combat (Yom Hazikaron) et la journée de l’indépendance de l’État d’Israël (Yom Haatsmaout), qui se tiendront le 15 avril et 16 avril, Abbas a annoncé qu’une troisième intifada contre les Juifs commencera. Il rappelle, que ces révoltes palestiniennes seront pacifiques, mais nous savons tous que la paix ne fait pas partie du calendrier palestinien, et que seule la violence est leur façon de s’exprimer et de communiquer.

Selon le site Debka File’s, le Secrétaire d’Etat américain John Kerry va tenter de décourager Mahmoud Abbas (Abu Mazen), contre un tel un soulèvement – civil » contre Israël. Prévue pour le 15 avril, Kerry rappellera, à Abbas, sa promesse faite au Président Barack Obama, lorsqu’ils se sont rencontrés à Ramallah, le 21 mars, d’abjurer toute action violente, alors que les Etats-Unis sont activement en train de promouvoir des négociations directes avec Israël.

Mais Abbas se défend en ajoutant que cette “Intifada” sera non-violente et seul des marches de protestation de masse seront effectuées. Il est difficile de croire de telles justifications de la part du Chef palestinien, quand on constate depuis ces dernières semaines la montée des agressions sur les forces de sécurité à coups de pierres et de cocktails-molotov, mais aussi sur des civils et des familles entières.

Toujours selon le site Debkafile’s, ces deux dernières semaines, Abbas et ses lieutenants ont attisé les troubles populaires palestiniens. Kerry prévient que ce type de manifestation va entraîner des désordres civils dans un climat tendu au bénéfice des radicaux de Syrie, du Hezbollah et du Hamas, plutôt qu’aux intérêts propres des Palestiniens.

Et, comme d’habitude Abbas répliquera qu’il ne peut plus garder les Palestiniens sous contrôle,….et que sa mission est de maintenir son peuple dans le sens du courant arabe.

Abbas agit exactement comme son prédécesseur Arafat, qui avait un double langage, il y a treize ans. Pour rappel, en Juillet 2000, lorsque Arafat était invité à Camp David par le Président Bill Clinton, pour des pourparlers avec le Premier Ministre israélien Ehud Barak, les communautés du renseignement américain et israélien, toutes deux savaient déjà qu’il était prêt à lancer la Seconde Intifada, la première qui ait jamais consacrée le Jihad suicide pour assassiner des civils selon DEBKA File’s.