Une source informée et non identifiée a déclaré au journal arabe Al-Sharq al-Awsat, basé à Londres, que le bombardement du Hezbollah hier était une réponse au bombardement israélien sur son centre en Syrie et non à une attaque sur des multicoptères au sud de Beyrouth.

Selon lui, l’organisation chiite libanaise choisira le lieu et l’heure de la deuxième frappe. La source a ajouté que, selon le Hezbollah, quatre soldats israéliens ont été blessés lors de l’attaque. L’armée israélienne assure qu’aucun des Israéliens n’a été blessé et « n’a même pas eu une égratignure ».

Cependant, selon un journal israélien, à Jérusalem, Hassan Nasrallah ne poursuivra pas la confrontation et serait satisfait de cette attaque de vengeance.

Surtout dans le contexte d’une ingérence internationale active : Hier, le Premier ministre libanais Saad Hariri s’est entretenu avec le secrétaire d’État américain Mike Pompeo et un conseiller du président français et a demandé une intervention urgente de la communauté internationale afin d’éviter toute nouvelle guerre.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Selon Al-Sharq al-Ausat, la Russie, alliée du Hezbollah sur le front syrien, a joué un rôle spécial. Moscou aurait transmis le message du Hezbollah à Israël selon lequel l’attaque serait limitée.

« Ils sont obligés de répondre à Israël, en particulier pour l’attaque de Beyrouth, mais le Hezbollah n’est pas intéressé par la guerre », a déclaré la Russie à Israël. Des assurances rassurantes similaires ont suivi de Jérusalem.