Le 4 octobre 2003, le journal télévisé de France 2 s’ouvre sur l’attentat terroriste du restaurant Maxim à Haïfa. Les images de l’attaque, qui a fait 21 victimes et 51 blessés, font le tour du monde. 9 ans plus tard, qu’est devenu Oren Almog, l’un des rescapés emblématiques du drame, qui a perdu ce jour-là cinq membres de sa famille et l’usage de ses yeux.

 

Le  4 octobre  est un anniversaire que les Israéliens préféreraient oublier. Ce jour-là en 2003,  il y a foule dans le restaurant Maxim de Haïfa où Oren Almog (9 ans) et sa famille ont choisi de déjeuner.

Soudain, la kamikaze palestinienne Hanadi Jaradat de 28 ans déclenche la ceinture explosive qu’elle a attaché autour de sa taille. Cet attentat suicide fait 21 morts et 51 blessés, tous Israéliens, Juifs et Arabes. Parmi les victimes figurent cinq membres de la famille d’Oren qui meurent sur le coup (deux de ses grands-parents, son père et l’un de ses cousins). Oren, qui n’est encore qu’un enfant, perd également l’usage de ses yeux.

Son histoire tragique devient rapidement le symbole de toutes celles des victimes civiles de cette période sombre de l’histoire d’Israël, où les hommes bombes terrorisent et tuent sans pitié des civils innocents jusque dans les autobus, les restaurants et les cinémas.

Malgré son handicap, Oren a toujours refusé d’être traité différemment

La semaine dernière, 9 ans après le drame, c’est en uniforme, debout, sans canne ni chien d’aveugle, qu’Oren est monté et a prêté serment envers Tsahal sous les applaudissements et les larmes du public. Cet acte symbolique est un passage obligé pour chaque nouvelle recrue.

« Je suis d’autant plus ému et fier de servir dans une organisation (Tsahal) qui œuvre pour défendre la sécurité d’Israël, déjouer les attaques terroristes, et protéger les citoyens israéliens », a-t-il déclaré, le sourire aux lèvres.

Oren s’est volontairement engagé à l’armée. Bien que réformé et exempté de service militaire en raison de son handicap, il s’est battu pour intégrer l’unité dans laquelle il sert actuellement, une unité secrète de la Branche des Renseignements Militaires.

« Je veux que mon père et mon grand-père soient fiers de moi », a-t-il affirmé. « J’aurais eu l’impression de passer à côté d’une grande expérience  si je ne m’étais pas engagé à l’armée. Je suis fier d’avoir accepté de porter cette responsabilité, et d’apporter une contribution à mon pays.

Source : http://blogtsahal.wordpress.com