Alcabaz affirme que le Liban est à la veille de la pire crise économique de son histoire, ou du moins depuis les années 1980, lorsque la guerre civile a détruit le pays. Si l’argent ne circule pas dans le pays, sa monnaie sera dépréciée fortement, ce qui augmentera encore les troubles sociaux dans le pays. Les pays qui ont précédemment contribué à l’économie libanaise refusent actuellement de le faire à cause du Hezbollah et de la corruption gouvernementale dans laquelle tout le monde se soucie.
Le Hezbollah, sous de lourdes sanctions économiques, se cache derrière le gouvernement libanais et menace son gouvernement de ne pas démissionner, faute de quoi, il s’emparera du pays par la force.
L’agence de presse Reuters a interrogé une vingtaine de responsables du gouvernement libanais, de banquiers et des investisseurs qui ont affirmé que si le Liban ne recevait pas d’aide financière de l’étranger, il devrait probablement fortement réduire sa monnaie ou même faire défaut.
Toutefois, les personnes interrogées ont déclaré à Reuters que les pays qui intervenaient financièrement pour sauver le Liban subissaient aussi des crises.
Ils sont impatients à cause de la mauvaise gestion et de la corruption et utilisent la crise économique et sociale croissante pour pousser au changement. Parmi eux se trouvent des pays du Golfe qui ont refroidi leur enthousiasme pour aider le Liban en raison de l’influence croissante du Hezbollah, soutenu par Téhéran. Ils espèrent que le gouvernement réformera le système que les politiciens sectaires ont exploité pour diviser les ressources de l’État en leur faveur plutôt que de construire un État qui fonctionne bien.
La crise pourrait provoquer de nouveaux troubles dans le pays d’accueil d’un million de réfugiés syriens. « Si la situation reste telle quelle sans réformes radicales, la dévaluation est inévitable », a déclaré Tawfik Gasper, ancien conseiller au Trésor et ancien économiste à la Banque centrale du Liban et au FMI.
« La situation est très mauvaise et le Liban a cinq mois pour y remédier, ou un effondrement est prévu pour février prochain », a déclaré un responsable à Reuters.
Selon le commentateur militaire Guy A :
Après le transfère de près d’un milliard de dollars, les Saoudiens ont stoppé leur financement à cause de l’implication du Hezbollah en Syrie et la lutte contre l’Iran. Les pays occidentaux savent que chaque dollar qui va au Liban est corrompu et va dans l’équipement militaire du Hezbollah. L’armée libanaise est connue dans le monde entier pour sa mobilisation sans vergogne dans tous les pays possibles et pour ses dons, même pour des choses ridicules. Dans le but de renforcer l’armée libanaise contre le Hezbollah, la conférence de Rome en faveur du Liban a été un échec, en dépit des tentatives visant à maîtriser les pays européens et en raison de la corruption gouvernementale de responsables libanais dirigée par les forces de sécurité.