La campagne Ă©lectorale d’IsraĂ«l a Ă©tĂ© une guerre de religion axĂ©e sur la haine des religieux

Depuis septembre, le peuple Juif a vu la dĂ©chĂ©ance et la haine de ces campagnes Ă©lectorales sans fin crachant haine et dĂ©goĂ»t sur la communautĂ© juive Haredi tant par Liberman, que Lapid ou Barak. Rappelez vous de cette publicitĂ© lors de la campagne israĂ©lienne reprĂ©sentant un homme politique orthodoxe exigeant «tout l’argent en IsraĂ«l».

Ou un IsraĂ©lien laĂŻc en train de frapper les bougies et la challah Ă  la table d’un dĂźner de shabbat pour enfants.

Une autre publicitĂ© diffuse une musique sinistre alors que des images bondĂ©es de Juifs portant un chapeau noir apparaissent Ă  l’écran.

Les politiciens laĂŻques mettent en garde contre une thĂ©ocratie. Les politiciens religieux mettent en garde contre la persĂ©cution anti-orthodoxe. Les deux parties semblent suggĂ©rer que l’ñme du pays est en jeu.

Gouvernement et religion sont intimement liĂ©s en IsraĂ«l, oĂč les transports en commun qui ne fonctionnent gĂ©nĂ©ralement pas le jour du sabbat font dĂ©bat, l’État ne reconnaĂźt pas les mariages juifs libĂ©raux et de nombreux hommes juifs orthodoxes sont exemptĂ©s de la l’armĂ©e obligatoire dans le pays. Les partis ont longtemps appelĂ© leurs circonscriptions religieuses ou laĂŻques Ă  protĂ©ger ou Ă  rĂ©former ces lois.

Mais dans cette Ă©lection, ces questions ont pris une place centrale, captivant l’attention des politiciens et suscitant un combat acharnĂ©. La rhĂ©torique a attaquĂ© des politiciens individuels et diabolisĂ© des groupes entiers. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a fait la une des journaux pour avertir que «les Arabes se prĂ©sentaient en masse aux urnes». Cette annĂ©e, son principal rival, Benny Gantz, a tweetĂ© une annonce mettant en garde contre le taux de participation Ă©levĂ© dans la ville orthodoxe de Bnei Brak.

«Lorsque la religion et l’État obtiennent plus de place lors des Ă©lections, il est toujours vitriolique», a dĂ©clarĂ© Einat Wilf, un ancien lĂ©gislateur israĂ©lien et centriste laĂŻc. «Les gens comprennent l’implication que leur mode de vie est en danger. Ainsi, la rhĂ©torique joue Ă  bien des Ă©gards en une rĂ©elle peur.

En rĂ©alitĂ©, cette Ă©lection a Ă©tĂ© dĂ©clenchĂ©e par un conflit au sujet d’une politique religieuse. AprĂšs les Ă©lections d’avril, Netanyahu Ă©tait sur le point de former une coalition gouvernementale de droite avec une combinaison de partis orthodoxes et laĂŻcs . Mais un des chefs de partis laĂŻques, Avigdor Liberman, a dĂ©cidĂ© de ne pas rejoindre la coalition seulement si le projet militaire du pays Ă©tait Ă©largi pour inclure davantage d’hommes orthodoxes haredi et stopper l’exemption religieuse pour Ă©viter d’ĂȘtre enrĂŽlĂ©s dans l’armĂ©e. Les partis haredi ont hĂ©sitĂ©, la coalition ne s’est jamais formĂ©e et un second tour d’élections a Ă©tĂ© appelĂ©.

Alors que les IsraĂ©liens votent gĂ©nĂ©ralement sur la sĂ©curitĂ© nationale et l’économie, il existe peu de diffĂ©rences entre les principaux partis sur ces sujets – notamment le Likoud (au pouvoir), et le nouveau parti bleu et blanc dirigĂ© par Gantz. Ainsi, mĂȘme si le dĂ©bat hĂ©roĂŻque sur le conflit israĂ©lo-palestinien persiste et que Netanyahou a tentĂ© de recueillir un soutien en promettant d’ annexer une partie de la JudĂ©e Samarie , la compĂ©tition dans la course actuelle tourne principalement autour de questions internes telles que le rĂŽle de la religion.

Les combats pour la religion semblent aider les deux cĂŽtĂ©s. Liberman , qui Ă©tait en train de voir son influence politique dĂ©cliner au dĂ©but de l’annĂ©e, a vu son soutien augmenter dans les sondages et doublĂ© sa promesse d’empĂȘcher IsraĂ«l de devenir une thĂ©ocratie rĂ©gie par la loi juive.

Yaakov Asher, un législateur orthodoxe, a déclaré que la campagne de Liberman finirait par conduire ses électeurs orthodoxes aux urnes, ce qui a été fait avec une montée du parti Shass.

« De notre point de vue, ils font la meilleure campagne possible pour nous parce que vous ne pouvez pas ĂȘtre apathique quand vous voyez des partis utiliser des motifs de haine contre vous », a dĂ©clarĂ© Asher au Jerusalem Post .

La rhĂ©torique des laĂŻcs est toujours la mĂȘme :

« Quand les partis haredi sont au pouvoir, ils prennent tout ce qu’ils peuvent, mais Ă  un moment donnĂ©, ils ont tendance Ă  aller trop loin. Les IsraĂ©liens laĂŻcs sentent que leur mode de vie a Ă©tĂ© menacĂ©, puis ils ripostent. »

La guerre des mots religieuse se situe à cÎté des récentes déclarations incendiaires de Liberman sur les Haredim mais aussi de Lapid.

Finalement la solution est de ne rejeter aucune partie du peuple d’IsraĂ«l et de stopper cette guerre de religion dont Israel subi dĂ©jĂ  de la part des pays ennemis.


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
© 2025 – Tous droits rĂ©servĂ©s