Les habitants de Haïfa-Nesher ont-t-il entrepris la destruction des sangliers ? Comme l’a déclaré samedi le Département de la protection de la nature et des parcs, 11 sangliers sont morts dont trois adultes et 8 verrats retrouvés dans la réserve naturelle sur le territoire municipal de Nesher.

Les travailleurs de la municipalité et le vétérinaire en chef de la ville sont arrivés sur les lieux. Les animaux ont été recueillis et envoyés pour examen.

Apparemment, les sangliers ont été empoisonnés par les habitants de Nesher ou de Haïfa. Depuis plusieurs années, des militants tentent de tendre la main aux dirigeants pour exiger la limitation de la reproduction incontrôlée de la population de sangliers. Les animaux sauvages se promènent dans les villes du mont Carmel à la fois sur leur territoire et font désormais partie du paysage urbain comme des chats.

On soupçonne que quelqu’un a dispersé des appâts empoisonnés dans la zone de l’habitat du sanglier.

«Nous regrettons cet incident malheureux. Les autorités compétentes mettront fin à l’enquête, a déclaré la mairie de Nesher dans un communiqué. – S’il s’avère que cela est le résultat d’actions délibérées des citoyens, nous avertissons : personne n’a le droit de se faire justice lui-même. La question des sangliers devrait être traitée par l’Agence de protection de l’environnement. »

Gila Zamir, militante du district d’Adar HaCarmel Haifa, a déclaré dans une interview à Wallanews que l’empoisonnement des sangliers est «le résultat d’une longue négligence de ce problème». «Cela se produit lorsqu’il n’y a pas de décision humaine et ordonnée. Il y a des criminels qui empoisonnent les animaux dangereux.»

Selon elle, l’apparition de sangliers sur la route menace la vie des gens et il y a eu des cas d’attaques de sangliers sur des enfants. De tels cas sont extrêmement rares, mais hier encore, un sanglier a mordu un garçon de 11 ans sur une aire de jeux dans le quartier de Haïfa à Vardia. L’enfant a été emmené à l’hôpital de Bnei Zion et il devra faire une série de piqures contre la rage.

Le maire de Haïfa, Einat Kalish-Rotem, a pris la décision stratégique de ne pas nuire aux sangliers. Malgré la pression des habitants, la mairie s’est limitée à placer des panneaux avertissant de l’apparition possible de sangliers sur la route.