La vidéo, tweetée par l’auteur-compositeur belge Sarah Lambert, juive et sioniste, montre une foule d’environ 500 manifestants brandissant des drapeaux palestiniens se rassemblant autour de la place du Trône à Bruxelles dimanche, contre le projet israélien d’imposer la souveraineté à environ 15% de la Judée et Samarie. Mais ce qui est le plus grave est le chant et ce slogan que cette foule répète avec une excitation fiévreuse : c’est le familier «Idbach, Idbach el Yahud» – massacrer, massacrer les Juifs (Coran).

Les réactions au tweet de Lambert :

– Est-ce encore le pays de la Belgique ou un califat ?

– Joli rassemblement de déficients mentaux !

– C’est honteux et scandaleux, c’est une incitation à la haine.

– Exactement, et c’est incroyable qu’ils puissent crier cela en toute impunité dans la capitale de l’Europe en 2020.

Comment de tels propos haineux et antisémites peuvent être prononcés lors d’une manifestation aujourd’hui à Bruxelles, chantant des slogans pour tuer et exterminer les Juifs. L’islam est une religion de paix et de respect d’autrui, et répéter de tels slogans au nom de l’islam… est elle une liberté d’expression ?

Ce tweet a été partagé par Hassen Chalghoumi, l’imam de la mosquée municipale de Drancy en Seine-Saint-Denis, près de Paris. Il s’est démarqué lors de la controverse sur l’écharpe islamique en France pour avoir soutenu la loi du président français Nicolas Sarkozy interdisant la burqa.

Un autre utilisateur a répondu :  » Oui bien sûr, nous n’entendons que cela : religion de paix. Mais tout ce qui se passe depuis des années dans le monde prouve le contraire. Que l’islam reste au pays de l’islam et les cochons seront bien soignés ! Nous ne pouvons plus soutenir ces barbares. »

Le cri sanglant « Idbach al-Yahud » est un slogan de haine arabe signifiant massacrer les Juifs, et a été utilisé par les Arabes quand ils se sont mis à blesser les Juifs, principalement pendant le mandat britannique en Eretz Israël. L’appel à massacrer les Juifs a été documenté à plusieurs reprises dans le passé, parfois accompagné d’actes de violence, tels que des jets de pierres et des coups de feu, y compris après une cérémonie de prière des Arabes d’Hébron à Jérusalem avant les pogroms de 1920, ainsi comme dans les pogroms de 1929 à Jérusalem et à Hébron, et pendant l’attaque de la Légion jordanienne contre le quartier juif de la vieille ville de Jérusalem en 1948. Cet appel au meurtre a depuis longtemps trouvé son chemin hors d’Israël.