Un terroriste musulman armé portant un gilet anti-bombe a décapité un enseignant devant une école près de Paris en criant «allahu akbar». Il a posté une vidéo de la tête coupée sur les réseaux sociaux avant d’être éliminé.
« Vendredi, à 17h11, la police nationale a été sollicitée par la police municipale après la découverte d’un corps sur la voie publique. La police municipale désignait un homme portant une arme de poing comme auteur présumé des faits. La police nationale a identifié l’agresseur présumé à quelques centaines de mètres du corps découvert.
L’agresseur a couru vers les forces de l’ordre en tirant à cinq reprises avec une arme de poing de type airsoft. Trois des policiers ont riposté, entraînant la chute de l’assaillant. Alors qu’il tentait de se relever et de donner des coups de couteau, il a été neutralisé par les forces de l’ordre. Son corps présente neuf impacts de balles », a expliqué le magistrat. L’agresseur était muni d’un couteau « de type poignard ». De plus, le couteau qu’il a utilisé pour tuer sa victime, long de 35 cm, avait été abandonné « à une trentaine de mètres du lieu du crime ».
« Neuf personnes ont été interpellées et placées en garde à vue. Quatre sont issues de l’entourage direct de l’agresseur. Deux personnes se sont présentées spontanément au commissariat en indiquant avoir été en contact avec l’auteur peu avant les faits. Le père de l’élève plaignante est également placé en garde à vue. La demi-sœur de cet homme avait rejoint l’État Islamique en 2014 en Syrie. Les dernières personnes en garde à vue sont l’homme apparaissant sur les vidéos et ayant accompagné le plaignant lors du rendez-vous avec la principale ainsi sa compagne », précise le procureur antiterroriste.
Emmanuel Macron: "Un de nos concitoyens a été assassiné aujourd'hui parce qu'il apprenait à des élèves la liberté d'expression" pic.twitter.com/WR43vBuzjy
— BFMTV (@BFMTV) October 16, 2020
L’accompagnateur visible dans les vidéos est Abdelhakim Sefraoui, fondateur du collectif pro-palestinien Cheikh Yassine et membre du « conseil des imams de France ». Il est connu des services de police et des services de renseignement, sa compagne a aussi été interpellée.
Les investigations des enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et de la Sous-direction antiterroriste (SDAT) se poursuivent « pour préciser l’emploi du temps de l’auteur dans les jours qui ont précédé le crime ». « Elles ont également pour finalité d’en déterminer le déroulement exact et déterminer l’implication potentielle d’autres personnes, dont celles gardées à vue ».
Conflans-Sainte-Honorine: l'individu neutralisé était "porteur d'un titre de séjour délivré le 4 mars dernier" pic.twitter.com/VN5baMcu2p
— BFMTV (@BFMTV) October 17, 2020