Le président égyptien évincé ne veut pas en rester là, et veut défendre sa position en dénonçant un coup d’Etat par l’armée, car il a été élu démocratiquement.  Mohammed Morsi appelle la population à riposter au coup d’Etat militaire mais sans recourir à la violence, mais nous savons par expérience depuis la vague des révolutions arabes dans la plupart des pays que la violence prend toujours le dessus. Cette information a été  annoncé mercredi par l’agence Reuters, citant un conseiller présidentiel.

Le conseiller diplomatique du président, Essam Al-Haddad, a déclaré:

« l’armée était en train de tenter un coup d’Etat dans le pays. »

En attendant l’ex-président propose un prochain gouvernement de coalition avec de nouvelles  élections législatives, et il a condamné les divers scénarios de règlement, lorsque le commandement des forces armées égyptiennes a invité les partisans et les adversaires du président Morsi à se mettre d’accord pour régler la crise politique dans les 48 heures.

L’armée n’a pas hésité a donné un ultimatum, et qu’à défaut d’une entente, les militaires appliqueraient leur propre « feuille de route » visant à sortir le pays de la crise et bien évidemment , le chef de l’Etat et les islamistes qui le soutiennent ont rejeté l’ultimatum des militaires.

Un avenir incertain se dessine en Egypte,  un président provisoire, un peuple en attente d’une diplomatie qui ne viendra pas et Israël à ses frontières…comme en Syrie.