Le discours politique est maculé de démagogie et de diabolisation. Plateforme idéologique, compromis politique, projets inclusifs et non séparatistes, sont des mots obscÚnes qui ne trouvent ni le temps ni la place dans le discours public.
Quelque chose de pourri, de pernicieux, souille la dĂ©mocratie israĂ©lienne, nul ne peut y Ă©chapper, une tache indĂ©lĂ©bile se rĂ©pand de toutes parts. Exigeons dâarrĂȘter la crĂ©ation, «ex nihilo», de si nombreux partis, fragments de mouvements, fragments de tĂ©nĂšbres, ancrĂ©s uniquement dans lâintĂ©rĂȘt politique. Interrogez-vous Ă propos du systĂšme Ă©lectoral, sur lâĂ©laboration dâun vĂ©ritable pouvoir gouvernemental, sur ce que doit ĂȘtre un chef de lâĂ©tat, son autonomie.
Tels sont les principaux enjeux!!! Malheureusement, les acteurs en prĂ©sence sont soit, de soi-disant socialistes nĂ©s, de vrais puissants capitalistes, dâex militaires assoiffĂ©s de nouveaux âordresâ, dâex journalistes affamĂ©s de nourriture politique, une orthodoxie prĂȘte Ă tous les scĂ©narios pour servir ses intĂ©rĂȘts propres ou pas, enfin et surtout, un nationalisme religieux en quĂȘte de sens Ă lâobscure lumiĂšre de ses croyances et de ses motivations.
La dĂ©mocratie israĂ©lienne est malade, essoufflĂ©e!!! Vouloir la rĂ©former sans formuler et promulguer une rĂ©elle constitution adaptĂ©e Ă un Ătat juif et dĂ©mocratique, relĂšve de lâutopie la plus pure.
Les interpellants ne manquent guĂšreâŠ. entre ceux qui prĂ©tendent consolider la gouvernance, ceux qui veulent instaurer la «tradition religieuse», ceux qui appellent au renforcement du pouvoir judiciaire, et ceux aussi qui appellent Ă une dĂ©mocratie directe et bien dâautres appels encore âŠ
Excellente occasion, pour moi, de rappeler les sages paroles du gĂ©nĂ©ral de Gaulle Ă la veille de sa réélection, fin 1965. Il sâĂ©tait rĂ©voltĂ© depuis 1958 contre le «rĂ©gime des partis», qui avait longtemps gouvernĂ© la France et prononcĂ© contre la troisiĂšme et quatriĂšme rĂ©publique. Il les considĂ©rait comme impuissantes, face aux devoirs de soutien pour une modernisation nĂ©cessaire et utile et face aussi aux diffĂ©rentes crises nĂ©fastes et gĂ©nĂ©ralement non rĂ©solues. Il expliqua, ensuite et longuement, la place et la fonction du chef de lâEtat: celle dâĂȘtre au-dessus des partis!!
Les dirigeants les plus subtils ne pourront avaliser leurs lettres de crĂ©ances sans insuffler une culture dĂ©mocratique Ă mĂȘme dâĂ©duquer le peuple dans sa conduite. Nos citoyens doivent exiger lâĂ©lection personnelle de chaque candidat Ă une dĂ©putation et un rĂ©gime prĂ©sidentiel non partisan, Ă©lu au suffrage universel. Nous en terminerons avec lâexcessive hĂ©gĂ©monie de ces partis qui, seuls, prĂ©sentent et positionnent au creuset de leur propre sĂ©rail, les futurs candidats. Nous le savons, la plupart de ces derniers demeurent de parfaits inconnus pour une majoritĂ© de la population. Ils ne reprĂ©sentent rien, ils ne sont rien dâautre que des pions, serviteurs fidĂšles du parti, de ses besoins exclusifs et non de la Nation en particulier.
LâIsraĂ«l du XXIe siĂšcle est un parfait bouffon de la dĂ©mocratie «reprĂ©sentative», ses Ă©lus, au vu et su du systĂšme Ă©lectoral, sont de faux et piĂštres Ă©missaires des citoyens dâIsraĂ«l.
Elle file dâun mauvais coton!
Elle sâengage sur des voies Ă©touffant toute gouvernance stable!
Elle est dĂ©pourvue de faits et gestes en faveur de lâunitĂ© nationale et de reformes sincĂšres contre le fossĂ© et la dĂ©pravation sociale.
Pourquoi?
Eh bien trop de gens avides, égoïstes et imbus paralysent toutes les avancées sociales, malheureusement pour les masses!
Une dĂ©mocratie corrompue cachant sous ses tapis de plus en plus « dâaffaires » invisibles aux yeux dâun peuple qui, malgrĂ© les senteurs nausĂ©abondes, continue dâespĂ©rer, dâattendre et de croire quâun jour son pays recevra le prix dâIsraĂ«l, une mĂ©daille du mĂ©rite populaire.
Alléluia Mon Peuple!
Les Passions dâun Hebreu â Rony Akrich
HISTORIOSOPHE DE LA BIBLE
Fondateur du « CAFE DAAT » à Jérusalem
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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