L’Israélien tribal, militariste, multiculturel et communautaire, entretient une immense et foncière fidélité avec sa famille politique ou religieuse.
Qu’adviendrait-il de cette loyauté envers la tribu si elle entrait en conflit avec l’allégeance envers l’État ?
Seriez-vous surpris d’apprendre que de nombreux Israéliens admettraient préférer la tribu à l’Etat ?

Question plus difficile encore : comment savoir ce qui se passerait quand la fidélité tribale se retrouverait en conflit avec le dévouement dû, en particulier, à sa famille et proches, lors de situations à haut risque pour la santé et la survie de tous et de toutes ?
Parmi certains « Bnei Brakim et Balfourim », la réponse semble être : notre allégeance envers notre tribu religieuse ou séculière est plus importante que notre fidélité envers l’homme et son prochain.

Mesdames et Messieurs vous êtes donc fin prêts pour ce sacrifice suprême sur l’autel de la fadaise tribale, avec vous-même, vos enfants, vos parents, et même nous !
Les survivants n’auront plus qu’à se demander, une nouvelle fois 80 ans plus tard, pourquoi les victimes ont-elles été si sourdes, si aveugles, et surtout si connes !

Quand cesseront-ils, quand refuseront-ils de poursuivre ces démarches et de suivre les innommables, comme des moutons de panurge vers l’abattage ?
Que notre souvenir soit béni à jamais ! Amen !