La Cour suprême israélienne a enregistré un nouveau record dans sa guerre contre le judaïsme pour une mère juive qui a refusé de laisser son fils à un père non juif violent.

Le 27.4.2011, la Cour de district de Beer-Sheva  a condamné la mère à la prison pour refus d’abandonner son fils en Belgique.  La Cour suprême a accepté le recours de l’Etat, et a rejeté l’appel de la mère. Ce jugement, qui date du 26.02.2013, a condamné la mère pour enlèvement d’enfant pendant une garde légale. L’affaire a été renvoyée devant la Cour de district le 05.09.2013 qui portait sur l’opportunité d’une peine de cinq ans de prison et à une peine d’emprisonnement qui a été suspendue.

La sentence est prévue pour le 06.09.2013, mais il y a eu appel de la sentence, appliqué volontairement pour poursuivre la discussion, et ainsi retarder l’exécution de la peine.

Le 30/06/2013 , il a été décidé que la mère serait incarcérée à la prison de Névé Tirza, le 22/07/2013 à 09h00.

 » C’est un drame, quand un enfant Juif orthodoxe de neuf ans et demi, doit s’enfuir et se cacher de la terreur de la Cour de l’État d ‘Israël », qui veut lui imposer de rejoindre la Belgique, malgré une mère juive, qui est actuellement détenue en garde à vue à Beersheba, tel que déterminé par la Cour suprême », a dit l’un des médias israéliens lors des faits.

Jeudi dernier, l’enfant aurait dû être amené à l’aéroport Ben Gourion à dix heures du matin, afin de le restituer aux représentants des parents.

« Mais le garçon s’est échappé, et personne n’a la moindre idée où il pourrait se cacher. Je n’ai pas eu plus de nouvelles de la mère. »a dit le média israélien Tsopar.

L’incident a commencé, quand une femme juive nommée Ronit Bitton, qui vit en Israël et en France, s’est mariée avec un belge en 1997, et au bout d’un an, le 18/01/99, ils ont eu un fils.

La vie commune du couple n’a pas duré, vu les circonstances malheureuses. Le père aurait frappé la mère et le fils, et pouvait parfois l’enfermer dans la cave tout en le cognant contre les murs du sous-sol.

Il n’est pas étonnant que la pauvre mère se soit éloignée de son ex-mari. En 2002, elle a commencé une procédure de divorce devant un tribunal belge, et en 2004, le divorce a été prononcé. Le tribunal belge a jugé que l’enfant serait à la garde conjointe des deux parties.

Au début de 2004, une demande d’émigrer en France a été acceptée, et en Mars 2004, la mère et le fils sont partis vivre en France. Mais la Cour d’appel en Belgique a annulé le verdict, et le tribunal de première instance a statué que l’enfant doit retourner chez le père. Elle a  intenté un procès en France, puis s’est  rendue en Israël en Janvier 2006, et en mars de la même année, le tribunal français a rejeté la demande de garde en France.

Ici, en Israël, la mère qui venait d’une famille traditionnelle de la congrégation des Juifs du Maroc est devenue une femme religieuse. L’enfant a été placé dans une école orthodoxe (kippa noir, tzitzit,un garçon juif ).

Cependant, son ex-mari connaissant des personnes influentes en Belgique, a déposé une plainte dans un tribunal étatique « Israël ». Il a été discuté dans la Cour, de la famille, qui a déterminé que la mère devait ramener son fils en Belgique, aux termes de la Convention de La Haye (le retour des enfants enlevés).

Bien que cette convention comporte des dispositions explicites, l’enfant reste en danger physique ou psychique, mais le tribunal n’a pas pris en compte tous les détails de cette affaire.

Le tribunal a ignoré le témoignage de l’enfant, celui-ci ayant subi des violences en Belgique, ainsi que le plaidoyer de l’enfant qui ne veut en aucun cas retourner en Belgique, pour vivre avec un père qui le battait, et qui se définit comme un athée, alors que l’enfant est juif orthodoxe.

L’enfant a été interviewé à la télévision et a dit: «Je préfère mourir que retourner en Belgique. » Mais les juges de la Cour suprême en ont décidé autrement :

« En vertu de la Convention de La Haye, cet enfant a été enlevé illégalement par un des parents, celui-ci doit le retourner à ses parents immédiatement. »

L’enfant s’est enfui…et la mère est en prison. Triste fait en Israël.