Le député Yitzhak Pindros a déclaré à la radio Kol Barama qu’une coalition avec le Premier ministre n’était « pas la chose à faire ». Il a souligné que la question ne s’était pas encore posée parmi les grands hommes d’Israël.
Le député Yitzhak Pindros (Judaïsme de la Torah) a déclaré aujourd’hui (dimanche) qu’une coalition avec le soutien du parti Ra’am n’est pas ce qu’elle devrait être, a appelé à « tout faire pour que nous n’ayons pas à aborder cette question ».
Il a souligné que contrairement à certaines publications, la question n’a pas encore atteint la table des rabbins qui dirigent le Parti du judaïsme de la Torah et n’y a certainement pas encore été tranchée.
Dans une interview avec Koli Lapidot avec Vicky Adamkar sur Kol Barama, Pindros a déclaré qu’aujourd’hui il y a une majorité de membres de la Knesset « qui sont plus ou moins d’accord sur les mêmes choses ; que ce soit la clause de dépassement, la question de la tradition dans l’Etat d’Israël et d’autres questions comme « Pas Netanyahu. »
Au sujet d’une coalition avec le parti RAAM, il a dĂ©clarĂ© : «De toute Ă©vidence, ce n’est pas une situation normale, une situation idĂ©ale, de s’appuyer sur un parti qui soutient le terrorisme. De toute Ă©vidence, cette chose n’est pas ce qu’elle devrait ĂŞtre. Il y a des membres de la Knesset qui sont d’accord sur la plupart des questions et ils devraient ĂŞtre la coalition. «Â
Cependant, Pindros n’a pas exclu une telle option. « C’est quelque chose qui n’arrivera pas dans un jour ou deux et il faudra donc du temps pour que cela devienne clair », a-t-il ajoutĂ©. « Je ne pense pas que ce soit commode pour nous, Ă la fois pour les partis ultra-orthodoxes et pour le Likud, de faire cela. Je pense qu’un gouvernement de droite sera formĂ© qui acceptera les mĂŞmes choses et sera en mesure de mettre en Ĺ“uvre la politique du pays. «Â
La question n’est pas encore parvenue aux rabbins du public ultra-orthodoxe de savoir s’il convient de s’appuyer sur les votes des partis arabes. « La question n’est pas encore posĂ©e et il n’y a pas encore eu de dĂ©cision. Absolument pas », a-t-il dĂ©clarĂ©. « Quand la question se posera, et je ne pense pas qu’elle soit dĂ©jĂ sur la table parce que nous ne sommes pas dans cette situation que nous en avons 59 et que nous dĂ©pendons des voix de la RAAM, quand la question se posera nous irons jusqu’au grands hommes d’IsraĂ«l leur poser la question. «Â
« Lorsque la question deviendra une question pratique, nous devrons revenir », a-t-il souligné. « Bien sûr, dans la situation actuelle, nous devrons tout faire pour ne pas avoir à aborder cette question. »
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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