Un jour après que le président Rivlin a imposé à Benjamin Netanyahu la tâche de former le gouvernement, Yair Lapid a présenté aujourd’hui (mercredi) sur son compte Facebook le gouvernement qu’il souhaitait former, si et quand Netanyahu ne parvient pas à mobiliser le soutien nécessaire pour cela. Selon Lapid, ce sera « un gouvernement de consensus national. Personne n’obtiendra tout ce qu’il veut, mais il y aura un équilibre qui nous obligera à nous concentrer sur des objectifs pratiques ».
« La première phase n’a pas fonctionné en notre faveur. Netanyahu a reçu le premier mandat, mais cela ne signifie pas que nous arrêtons de travailler », a écrit le président de Yesh Atid. « Israël est un pays blessé. Économiquement, socialement et national. C’est notre travail de tout faire pour changer de direction. »Il a rejeté la division constante entre la droite et la gauche, soulignant que« ce sera le gouvernement des Israéliens concernés. Ceux qui pensent qu’à l’heure actuelle, il est beaucoup plus important de s’occuper des moyens de subsistance et de la paix chez eux dans la société israélienne. » dénigrant de fait les accords d’Avraham.
Sur le plan pratique, Lapid et Yesh Atid travaillent pour former un gouvernement avec la droite, Hatikvah, Yisrael Beiteinu, Kakhol lavan, les travaillistes et le Meretz. « Trois partis de droite distincts, 2 partis de centre-droit et deux partis « sionistes » de gauche », a-t-il écrit. « Cela signifie que personne n’obtiendra tout ce qu’il veut, mais il y aura un équilibre qui nous obligera à nous concentrer sur des objectifs pratiques: budget, santé, éducation, le besoin urgent d’éteindre les flammes dans la société israélienne. En cours de route, nous devons également changer notre système de gouvernement défectueux. »
« Personne n’abandonnera son idéologie », a promis Lapid, « mais pour le moment, nous avons des problèmes plus urgents. Les enfants n’étaient pas à l’école cette année, les hôpitaux s’effondrent. »
Lapid a conclu en promettant que « l’outil principal d’un tel gouvernement sera la capacité de parler et de trouver des solutions. Il sera basé sur le respect mutuel. Les citoyens d’Israël doivent voir devant eux des dirigeants qui savent mettre de côté les différends – et travailler pour un objectif commun. »