Au cours des deux dernières années, les Israéliens font davantage confiance aux sites d’information. Selon un sondage réalisé par l’Institut pour la démocratie israélienne, 62% des personnes interrogées considèrent les sites d’actualités comme la source d’information la plus fiable aujourd’hui, contre 49% en 2019. 13%, c’est une énorme augmentation.

La confiance dans les médias traditionnels – chaînes de télévision et quotidiens imprimés – n’a guère changé : par rapport aux premiers, elle est passée de 56% à 61%, et dans les journaux, elle n’a augmenté que de 1%.

Les stations de radio jouissent de la confiance de 66% des Israéliens (contre 59% en 2019), et la confiance dans les stations de radio régionales a augmenté de manière particulièrement notable – de 43,5% à 54%.

La fiabilité est une chose, la consommation en est une autre. Malgré la montée de la confiance, le nombre d’Israéliens qui choisissent de se tourner vers les sites d’information comme principale source d’information est passé de 60% à 52% depuis 2019. C’est la même histoire avec les chaînes de télévision : il y a deux ans, c’était 55%, et maintenant c’est 53%.

Quel est le problème ? Probablement dans la forte montée en popularité des réseaux sociaux, qui conquièrent de plus en plus l’espace de l’information. La popularité de cette source (remplie de fables, de fausses nouvelles et d’informations manipulatrices) a augmenté de 15,5%.

De plus, les auteurs de l’enquête ont trouvé une corrélation entre la consommation de nouvelles sur les réseaux sociaux et les biais de revenus et politiques des consommateurs.

Parmi les personnes dont les revenus sont inférieurs à la moyenne, 43% considèrent les médias sociaux comme la principale source d’information. Pour les personnes ayant un revenu proche de la moyenne – 35% vont sur Facebook, et ceux qui ont un salaire supérieur à la moyenne avec un taux de 34%.

Dans le même temps, dans l’électorat de droite, la confiance dans les informations glanées sur les réseaux sociaux est presque deux fois plus élevée (41%) que dans la gauche (23%). Les réseaux sociaux sont extrêmement populaires en tant que source d’informations sur ce qui se passe dans le secteur arabe.