Le PDG d’Unilever Global, Alan Jope, a annoncé aujourd’hui (jeudi) que la société était pleinement engagée à poursuivre ses activités commerciales en Israël. Jope a fait ces remarques à la lumière de la décision de Ben & Jerry qu’Unilever est sa société mère, d’arrêter de vendre ses produits dans les territoires. Cependant, Jope n’a pas précisé si Unilever prendrait des mesures pour que Ben & Jerrys revienne sur sa décision.
Mardi, le Premier ministre Naftali Bennett s’est entretenu avec Jope et lui a dit qu’il « prenait très au sérieux » la décision de ne pas vendre les produits Ben & Jerry’s dans les territoires. « Pour Israël, il s’agit d’un acte qui a des conséquences graves, juridiques et autres, et il agira vigoureusement contre tout acte de boycott dirigé contre ses citoyens », a précisé Bennett, qui a qualifié cette décision de « clairement anti-israélienne ».
Hier, le président Yitzhak Herzog a également évoqué la décision de Ben & Jerry’s, affirmant que « le boycott contre Israël est un nouveau type de terrorisme, le terrorisme économique, qui cherche à nuire aux citoyens israéliens et à l’économie israélienne ». Herzog a ajouté que « nous devons nous opposer à ce boycott et à ce terrorisme de quelque nature que ce soit. La campagne BDS ne poursuit pas la paix et cherche à saper l’existence même de l’État d’Israël ».
Lundi, le glacier a annoncé que « la vente des glaces Ben & Jerry’s dans les Territoires est incompatible avec nos valeurs ». Des sources israéliennes ont déclaré que le mouvement Boycott of Israel (BDS) a fait pression sur les dirigeants de l’entreprise pour qu’ils cessent de commercialiser ses produits dans les « Territoires occupés ». Comme indiqué dans Haaretz, Israël craint que la décision de l’entreprise n’encourage davantage d’entreprises à boycotter les territoires.