Eran Segal, professeur de biologie computationnelle à l’Institut Weizmann, a publié aujourd’hui une analyse des statistiques épidémiologiques de vendredi avec des conclusions très optimistes. Il a écrit qu’hier, le pays a dépassé le pic du nombre de nouvelles personnes infectées – 1416 en une journée, cependant, en même temps, il y a une baisse des principaux indices de morbidité. Malgré le pic, il y a une diminution du taux de croissance – l’indice de propagation de l’infection R est passé de 1,4 à 1,3.

Segal note qu’une partie de l’augmentation est due à une augmentation du volume de tests – cette semaine, il y en avait 30 % de plus que la semaine précédente. La part des tests positifs est tombée à 1,44% (jeudi, elle a grimpé à près de 1,8%).

Le professeur Segal a retweeté hier quelques données intéressantes du Royaume-Uni, où il y a un net ralentissement de la propagation de l’infection. Pour la première fois depuis fin mai, la Grande-Bretagne a connu une baisse du nombre de nouvelles infections – d’un pic de 54 000 le 17 juillet à 39 000 le 22 juillet et 36 000 le 23 juillet.

Un chroniqueur de The Economist rapporte que cette tendance peut être observée dans toutes les régions du Royaume-Uni.

Le ministère israélien de la Santé considère la situation en Grande-Bretagne comme un signe avant-coureur de ce qui se passera dans notre pays dans deux semaines.