L’ex femme d’Emmanuel Moreno soutient Bennett et affirme : « Nous sommes face à une catastrophe ».
Maya Ohana-Moreno, la veuve du lieutenant-colonel Emanuel Moreno, qui s’est remarié et a d’autres enfants, ne regrette pas son soutien à Naftali Bennett et prévient que la fracture dans la société israélienne est particulièrement destructrice.
« Ce qui était devant mes yeux, c’était ‘juste que nous n’irons pas aux urnes pour la cinquième fois' », explique-t-elle dans une interview au Yedioth Ahronoth, montrant son soutien au Premier ministre, qui a été sévèrement critiqué.
« Ai-je bien fait ? Les jours nous le diront, Naftali est notre premier ministre, Matan est le ministre des religions et je leur souhaite du succès. Je ne dirai pas que c’est le gouvernement de mes rêves, mais c’était le seul moyen de faire une différence et prouver que c’est possible autrement. » J’ai peur de réaliser que ce n’est pas un gouvernement d’union, il manque des voix très importantes, j’appelle ça un ‘gouvernement de connexion’.
Elle a déclaré : « Même si je ne suis pas une personne politique, j’ai exprimé une position politique et j’en paye le prix. J’ai vécu des situations très désagréables, des jurons, des blasphèmes. Les gens me giflent « vous avez fait une erreur ». Il est encore trop tôt pour juger, mais la peur des erreurs m’empêchera d’exprimer ma position : « Non. Certains me traiteront de naïve, mais je continuerai de demander, de chercher et d’essayer. »
Elle n’est plus disposée à supporter la fracture de la nation. « Je suis arrivée à un carrefour. D’une part, je veux entrer dans le beit midrash et me rassembler et étudier de plus en plus la Torah, et d’autre part je sens que je suis à court de silence. Il y a une voix qui doit être entendue «
« Autrefois le service militaire était un dénominateur commun, mais nous l’avons un peu perdu, et le corona nous a prouvé que même en garantie mutuelle nous ne sommes plus on ne sait quoi. Pour moi, la Terre d’Israël n’appartient à personne, ni à la gauche ni a la droite, ni religieux ni laïc, il appartient à tout le monde, mais les contradictions extrêmes nous amènent tous à vivre dans l’excuse de notre présence même dans le pays, et si tel est le cas alors nous pouvons fermer les portes d’Israël. Le plus grand danger c’est qu’on va décider de ne pas vivre ici. Ça fait mal de dire que « L’enquête est approfondie et nous devons la gérer honnêtement et courageusement. S’il y a quelqu’un dont les positions sont différentes des miennes, je veux lui parler et le comprendre jusqu’au bout, sans crainte de ce qu’ils vont me dire. «
En attendant, Maya qui s’est remariée a gardé le nom de son ex mari et le nouveau, pour quelle raison ? Les parents d’Emmanuel ZAL qui sont aujourd’hui les plus proches de ce soldat anonyme, restent silencieux et apolitisés… un exemple à prendre.