Colette Avital, ancienne diplomate et membre du parti travailliste à la Knesset, était la rivale de Shimon Peres lors de l’élection présidentielle de 2009, et 12 ans plus tard, après le cinquième anniversaire de la mort de Peres, elle a parlé aux journalistes de la mauvaise conduite de l’ancien chef du parti.
Dans les cercles quasi politiques d’Israël, des rumeurs persistantes circulaient selon lesquelles Avital était « la maîtresse de Peres » et lui devait sa carrière diplomatique et politique. Aujourd’hui, dans une interview avec des journalistes des médias centraux, elle a déclaré que tout était à l’envers – Peres, après être devenu Premier ministre, a refusé de la nommer au poste de chef du service de presse du gouvernement « parce que c’est une femme, et il y aura des commérages » – et après ce refus l’a poussée à la porte et a essayé de l’embrasser.
L’ancien président d’Israël, selon Colette Avital, s’est livré à deux reprises à un harcèlement sexuel flagrant à son encontre. En plus d’essayer de l’embrasser dans le bureau du Premier ministre, il a tenté de la traîner jusqu’au lit dans un hôtel parisien. Les deux épisodes se sont produits il y a plus de quarante ans, et Avital, selon elle, était alors dégoûtée et choquée.
En 2009, Colette Avital, contre les demandes insistantes de ses camarades de parti, se présenta à la présidence contre Shimon Peres. Ayant perdu au premier tour, elle a soutenu Peres.