Le variant Omicron du SARS-CoV-2, aussi appelĂ© lignĂ©e Pango B.1.1.529 ou identifiant GISAID GR/484A1, est un variant du coronavirus responsable de la Covid-19. NommĂ© dâaprĂšs la lettre grecque Omicron, le premier cas de ce variant est dĂ©tectĂ© le 9 novembre 2021 au Botswana. Le 26 novembre 2021, il est classĂ© comme variant prĂ©occupant par lâOrganisation mondiale de la santĂ©.
Ce variant possĂšde un nombre inhabituel de mutations, dont plusieurs inĂ©dites ou affectant le pĂ©plomĂšre. Ces caractĂ©ristiques rendent le variant Omicron prĂ©occupant quant Ă sa transmissibilitĂ© ainsi quâĂ lâefficacitĂ© du systĂšme immunitaire ou des vaccins Ă son Ă©gard. En consĂ©quence, plusieurs restrictions dâentrĂ©es de voyageurs provenant des pays oĂč il a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© ont Ă©tĂ© mises en place au niveau international afin de limiter sa propagation.
Le premier spĂ©cimen du variant Omicron est recueilli le 9 novembre 2021 au Botswana. Il est Ă©galement dĂ©tectĂ© en Afrique du Sud et Ă Hong Kong chez un voyageur de retour dâAfrique du Sud. Un autre cas est identifiĂ© en IsraĂ«l chez un voyageur de retour du Malawi en compagnie de deux autres provenant dâAfrique du Sud et de Madagascar. Un cas est Ă©galement dĂ©tectĂ© en Belgique chez un voyageur qui lâaurait possiblement attrapĂ© en Ăgypte avant le 11 novembre.
Les quatre premiers cas rapportés au Botswana, ainsi que les trois confirmés et suspectés en Israël, proviennent de personnes entiÚrement vaccinées.
LâOMS a dĂ©clarĂ© que la nouvelle souche sud-africaine de coronavirus B.1.1.529 Ă©tait une « variante prĂ©occupante » et lâa nommĂ©e « omicron », en omettant la lettre grecque « nu ».
LâOMS a dĂ©clarĂ© dans un communiquĂ© que la dĂ©cision dâinclure lâomicron dans la liste des « options prĂ©occupantes » a Ă©tĂ© prise sur la recommandation dâun groupe consultatif dâexperts, qui « est basĂ©e sur les preuves prĂ©sentĂ©es de son impact nĂ©gatif sur lâĂ©pidĂ©miologie de COVID 19. »
LâOMS explique que la souche B.1.1.529 a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©e pour la premiĂšre fois en Afrique du Sud le 9 novembre. Son apparition a coĂŻncidĂ© avec une nouvelle forte augmentation de lâincidence aprĂšs les trois derniĂšres vagues de COVID. « La variante a un grand nombre de mutations, et les donnĂ©es prĂ©liminaires indiquent un risque accru de rĂ©infection chez ceux qui ont eu cette variante », par rapport Ă dâautres souches.
LâAfrique du Sud a trouvĂ© un moyen de diagnostiquer rapidement la variante « omicron » sans sĂ©quençage gĂ©nĂ©tique complet qui est lâun des types de tests PCR rĂ©glĂ© pour reconnaĂźtre certains gĂšnes du coronavirus, mais qui ne « ne voit pas » lâun des gĂšnes analysĂ©s, et un tel rĂ©sultat de test avec la « perte du gĂšne S » permet de diagnostiquer prĂ©cisĂ©ment la souche « omicron ».
Le Premier ministre Bennett a annoncĂ© aujourdâhui quâIsraĂ«l achĂšte de toute urgence des dizaines de millions de tests PCR de cette variĂ©tĂ©, qui permettront de suivre rapidement la propagation de la variante omicron sans sĂ©quençage gĂ©nĂ©tique coĂ»teux.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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