AprĂšs ĂȘtre devenu le nom le plus chaud du pays, ou du moins le nom le plus chaud du monde du football israĂ©lien, Stefan Malul, le futur acheteur de Betar JĂ©rusalem, a pris le temps de parler à « Shaâar Hashabbat ».
Malul a commencĂ© par prĂ©ciser : « Je tiens Ă souligner que je ne connais pas Moshe Hogg. Beaucoup de choses ont Ă©tĂ© dites qui nâĂ©taient pas vraies dans ce contexte. Je lui ai parlĂ© deux fois de visu, mais jamais face Ă face. Il y avait une prise de conscience dans les mĂ©dias israĂ©liens quâil voulait vendre Betar JĂ©rusalem. A ce moment-lĂ , jâai contactĂ© un avocat qui a parlĂ© avec son avocat. »
Malul a dĂ©clarĂ© : « à partir de demain, il y a cinq jours ouvrables oĂč je dois dĂ©poser lâargent. Cela pourrait ĂȘtre jusquâĂ dimanche prochain.
Concernant sa disparition prĂ©cĂ©dente ? Il a ajoutĂ© :  » Ă lâĂ©poque, jâai parlĂ© dans une vidĂ©o avec Arkady Gaydamak parce quâil Ă©tait en Russie et ne pouvait pas arriver, puis nous nous sommes rencontrĂ©s Ă lâhĂŽtel Sheraton Tel Aviv. JâĂ©tais Ă©galement en visite officielle au complexe dâentraĂźnement âBeit Vaganâ. Le prix de la demande dâArkady Ă©tait trop Ă©levĂ©e et les nĂ©gociations ont donc Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©es. Il nây avait aucun contrat signĂ©. Arkady a exigĂ© une somme et pour moi câĂ©tait trop, alors nous avons arrĂȘtĂ© les nĂ©gociations. »
Lâhomme dâaffaires sâest exprimĂ© sur les dettes du club : « Il est important pour moi de prĂ©ciser que les dettes du club sâĂ©lĂšvent au total Ă cinq millions de shekels. » Laissons le montant entre nous par respect. Concernant le calendrier â le mercato israĂ©lien du football se termine le 3 fĂ©vrier, câest une courte pĂ©riode de temps pour changer de joueurs, libĂ©rer des contrats Ă©levĂ©s et faire venir des joueurs. La pĂ©riode de formalitĂ©s lĂ©gales est de trois semaines.
Sur le fait que câest difficile de le trouver dans Google : « En IsraĂ«l, on est fou de la recherche sur Google sur les gens, câest une obsession, ce nâest pas quelque chose qui me parle. Jâai mon business et jâaime moins la pub. Câest un business de bĂ©tail, acheter de la viande dans le monde entier et la revendre. »
Sur lâĂ©ventualitĂ© quâil soit venu pour se faire de la publicitĂ© et pas vraiment pour acquĂ©rir le groupe : « On nâest pas en maternelle ici, je ne suis pas venu faire de la publicitĂ©, je suis venu acheter Betar JĂ©rusalem. Il y a lâintĂ©rĂȘt financier et publicitaire ici, mais au sein du club, ce nâest pas pour le nom de Stefan Malul mais pour le Betar JĂ©rusalem.
« Je viens seul, je nâai besoin de personne Ă mes cĂŽtĂ©s, je suis assez fort pour possĂ©der Betar JĂ©rusalem. Je ne suis pas quâun Juif français, je suis IsraĂ©lien depuis 1985, ce nâest pas la mĂȘme chose. JâĂ©tais Ă Maagan Michael et jâai fait mon studio mais je ne parle pas trĂšs bien lâhĂ©breu. « Si le nom plaĂźt, je serai le propriĂ©taire de Betar JĂ©rusalem », a dĂ©clarĂ© Malul.
Malul a Ă©galement rĂ©pondu Ă la question concernant le tĂ©moignage de Daniel Dahan. « Vous dites quâil y a un certain Daniel Dahan. Je voulais quâil travaille pour moi, je lui ai dit que si il travaillait bien, il prendrait cinq mille euros tous les mois. Il ne nous a pas fait gagner un demi-shekel tous les mois, il nâa pas vendu la moitiĂ© dâun shekel tous les mois, câest comme si vous ne travailliez pas et demandiez un salaire ».
En conclusion, il a dĂ©clarĂ© : « Demain, nous allons nous asseoir et savoir si je prends ce risque et si je vais devenir immĂ©diatement propriĂ©taire du club ou si je dois attendre lâapprobation finale de lâassociation. Câest un risque que je dois prendre, câest pourquoi nous parlerons demain et dĂ©ciderons si je prends le risque ou non ».
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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