Le deuxième rappel du vaccin COVID-19 (ou la quatrième dose du vaccin) réduit presque de moitié le risque de décès par le coronavirus omicron. C’est le résultat d’une étude approfondie menée en janvier-février par la Caisse d’assurance maladie Clalit, en collaboration avec des spécialistes de la faculté de médecine de l’Université Ben Gourion de Beer Sheva.

Médecins et scientifiques ont étudié les statistiques relatives à plus de 563 000 Israéliens âgés de 60 à 100 ans assurés par la Clalit. L’âge moyen des sujets était de 73 ans.

Ces individus ont été observés pendant la période d’onde omicron, entre le 10 janvier, une semaine après l’autorisation du second rappel de vaccination, et le 20 février 2022. À la fin de l’étude, 58 % des membres de ce vaste groupe avaient été vaccinés avec le deuxième rappel.

Il s’est avéré que dans le groupe de personnes vaccinées avec quatre vaccins, le risque de mourir du coronavirus était de 78 % inférieur à celui des personnes n’ayant reçu qu’un seul vaccin de rappel.

Les scientifiques ont prouvé au début de cette année que la fonction protectrice du premier rappel diminue après 4 mois, c’est-à-dire qu’au début de l’étude Clalit, son effet n’était presque pas ressenti.

Une autre étude menée par l’Institut Maccabi KSM a montré une réduction de 73 % du nombre de patients gravement malades dans le deuxième groupe de rappel.

Beaucoup l’ont compris avant même la publication des résultats de l’étude. Selon les données de la Caisse d’assurance maladie de Meuhedet publiées aujourd’hui, le nombre de personnes de plus de 60 ans ayant souscrit à un rappel a été multiplié par 3,5 (348 %) la semaine dernière. Pour tous les âges, ensemble, il y avait 2 fois plus de telles personnes (de 226 %). Une augmentation notable de l’incidence depuis début mars a convaincu les Israéliens que le virus n’a pas disparu et qu’il vaut mieux se protéger une fois de plus. Peut-être que l’approche de la fête de la Pâque a joué un rôle, alors que beaucoup se préparent pour des vacances à l’étranger.