Ceux qui cherchent à en savoir plus sur la vie Haredi ont non pas un mais deux nouveaux films maintenant dans les salles israéliennes. Pour rire et aimer, regardez la comédie romantique ultra-orthodoxe « Matchmaking », tandis que les téléspectateurs à la recherche d’un drame familial plus compliqué voudront peut-être regarder « Barren ».
En commençant par l’option légère, « Matchmaking » d’Erez Tadmor emmène les téléspectateurs à travers la saga Roméo et Juliette (sans la tragédie !) de deux jeunes célibataires ultra-orthodoxes à la recherche d’un compagnon.
Moti (Amit Rahav) voit Nechama (Liana Ayoun), l’amie de sa sœur, et est immédiatement séduit, mais n’est pas autorisé à sortir avec la charmante et séduisante jeune femme car elle n’est pas issue d’une famille ashkénaze (d’origine européenne), mais vient d’un Famille Mizrahi (origine moyen-orientale).
Ce racisme est partagé par les parents inquiets de Moti et Nechama, qui semblent vouloir le meilleur pour leurs enfants, même s’ils ont du mal à surmonter leurs préjugés.
« Matchmaking » est plein de hijinks, de blagues et d’humour grâce à l’entremetteuse Malki (Irit Kaplan) et son assistant, Baruch (Maor Schwitzer).
Le côté anthropologique du film est également engageant, avec sa révélation détaillée du processus d’accouplement qui se déroule dans les halls d’hôtel et aux tables des salles à manger, une exposition que le public a peut-être déjà expérimentée dans les films de Rama Burstein ou sur « Shtisel » de Netflix.
D’autre part, le film « Barren », qui a été présenté en première au Festival du film de Jérusalem, offre plus de questions que de réponses dans son portrait d’un jeune couple haredi marié aux prises avec l’infertilité.
Feigi (Mili Eshet) et Naftali (Yoav Rotman) sont un jeune couple ultra-orthodoxe qui vit avec les parents de Naftali à Safed et peine à avoir un bébé.
Autour de la piété et des prières de Rosh Hashanah (Nouvel An) et de Yom Kippour (Jour des Expiations), « Barren » fait écho aux thèmes des grandes fêtes, examinant l’intention, la foi et la croyance. Il y a une approche rêveuse et fantastique de l’histoire qui oblige le public à tirer ses propres conclusions sur ses rebondissements.