Juste apres la création du gouvernement Bennet/Lapid, le zèle de la gauche pour aider les ukrainiens a prit de plus en plus d’importance, se faisant passer pour des bons humanitaires (face aux méchants égoïstes de la droite israélienne) sur le dos de la securité des israéliens. Malgré les signes de l’opposition de l’époque dirigé par Netanyahu de se réserver le droit d’être neutre dans ce conflit, Lapid avec Bennet ont joué les marionnettes de l’Europe et des USA et le petit pays a commencé à défendre par des discours et autre l’Ukraine de façon officielle, ce même pays qui na pas épargné le peuple Juif pendant la Shoah.

Si Israel aide l’Ukraine, alors pourquoi pas l’Iran à la Russie ?

Après que le ministre iranien des Affaires étrangères a admis que l’Iran avait transféré des drones à la Russie, Israël s’inquiète du retour que les Iraniens recevront des Russes – cela pourrait inclure un soutien à la partie iranienne dans l’accord nucléaire ou limiter la liberté d’opération des avions de l’armée de l’air israélienne en Syrie. Les responsables américains tentent de rassurer et affirment que des sanctions importantes contre les Iraniens seront imposées dans un proche avenir.

Le triangle Iran-Russie-Israël se réchauffe ces derniers jours. Les Iraniens ont demandé aux Russes la semaine dernière de les aider avec des composants nucléaires pour produire du combustible nucléaire, mais la Russie n’a pas encore répondu. En outre, la Russie a menacé de réagir au cas où Israël vendrait des systèmes de défense aérienne à l’Ukraine.

La nuit dernière, l’Iran a lancé une fusée dans l’espace transportant un satellite et a donné un autre signal sur sa capacité balistique. Israël suit également ce développement en sachant que ceux qui lancent de tels missiles dans l’espace peuvent également les transformer en missiles balistiques intercontinentaux. Dans les prochains jours, il sera possible de voir quelles sont les capacités du satellite.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdullahian, a affirmé que son pays « maintenait une voie de dialogue ouverte sur la question de l’accord nucléaire et qu’il restait attaché à une solution pacifique sur la question du dossier nucléaire ». Il a accusé l’administration américaine « d’hypocrisie et de doubles standards », mais a laissé la porte ouverte aux négociations sur l’accord nucléaire.