Le président de la coalition, le député Ofir Katz, a soumis avec les chefs des factions de la coalition la proposition de « loi forteresse ».
Le projet de loi clarifie la loi existante concernant l’annonce de la destitution du Premier ministre. Il s’agit d’empêcher l’abus de la loi existante pour contrecarrer la volonté de l’électeur et a pour but d’accroître la certitude et la stabilité.
La proposition définit que l’impuissance d’un Premier ministre signifie uniquement l’incapacité physique ou mentale du Premier ministre à remplir ses fonctions.
Il convient de souligner que même selon la loi en vigueur, il n’est pas possible de déclarer l’impuissance d’un Premier ministre autrement que pour des raisons physiques ou mentales extrêmes et les partis non élus ne peuvent bien entendu pas le faire.
La nouvelle loi clarifie la situation existante et stipule que seuls le gouvernement et la Knesset peuvent établir des fortifications sans le consentement du Premier ministre et sous quelles conditions.
La déclaration d’impunité sera faite par le Premier ministre, ou le gouvernement avec une majorité de 75% de sa composition.
Dans les rares cas où l’annonce de Nebtsara serait contraire à l’avis du Premier ministre, le président de la Knesset transmettra la décision au plénum de la Knesset pour approbation, qui pourra approuver l’annonce à la majorité de 90 membres de la Knesset.
La signification de la déclaration d’impeachment, lorsqu’elle est contraire à l’avis du Premier ministre, et lorsqu’il est physiquement et mentalement apte, est la destitution d’un Premier ministre sortant élu par le peuple, et en fait un acte d’annulation de l’élection et le processus démocratique. Elle ne doit donc être prise qu’à deux conditions : la première, lorsqu’il s’agit d’un état d’incapacité manifeste, et la seconde, lorsque les représentants du peuple l’approuvent.
Le président de la coalition Ofir Katz ajoute : » Il est impossible dans un pays démocratique de permettre une interprétation juridique qui n’a aucun fondement dans la loi pour mener à bien une décision équivalente à un coup d’État. Une décision aussi dramatique que la destitution forcée d’un Premier ministre en exercice doit être déterminée par les seuls représentants du peuple sans l’implication d’un bras non élu. Nous clarifions aujourd’hui ce que toute personne raisonnable comprend par elle-même concernant la loi existante. Le peuple et ses représentants nomment le Premier ministre, et seuls le peuple et ses représentants peuvent changer leur choix. »