Les travailleurs migrants : une nouvelle «mine d’or» pour les avocats israĂ©liens

Source Photo : www.tours.agrisupportonline.com

RĂ©cemment, les tribunaux du travail en IsraĂ«l ont Ă©tĂ© inondĂ©s de demandes de ThaĂŻlandais travaillant dans l’agriculture israĂ©lienne dans le passĂ©. Selon les publications Ă©conomiques « Kalkalist »  de telles poursuites ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es : « des centaines, sinon des milliers » . Les anciens ouvriers agricoles exigent de leurs employeurs israĂ©liens l’indemnisation pour les violations du droit du travail.

Les  journalistes sur « Kalkalist » , comme Zohar Levy et Keren Shahar et Tsuriel-Harari, ont publiĂ© en annexe sur  « Kalkalist », ce nouveau phĂ©nomĂšne qui implique les ouvriers agricoles thaĂŻlandais, les employeurs qui n’ont pratiquement jamais payer leur employĂ©s (selon les avocats) en conformitĂ© avec les lois du travail.

Le quota pour l’importation de travailleurs agricoles Ă©trangers en IsraĂ«l est d’environ 25.000 personnes par an. Ces deux derniĂšres annĂ©es, les cabinets d’avocats travaillant en IsraĂ«l proposent Ă  ces migrants de «se faire beaucoup d’argent » par des poursuites contre les employeurs israĂ©liens. Certains cabinets d’avocats obtiennent des listes d’anciens travailleurs des sociĂ©tĂ©s intermĂ©diaires directement de la Thailande, et se font connaitre via les journaux locaux du pays en publiant des annonces dans les journaux thaĂŻlandais et la radio.

Les anciens employés sont invités à déposer des réclamations, et à se rendre en Israël pour se mettre en contact avec le  tribunal du travail. En cas de succÚs, les avocats facturent pour leurs services une partie substantielle du montant gagné.

Selon les correspondants, « Kalkalist » , les villages dans le nord de la ThaĂŻlande (oĂč principalement des paysans recrutĂ©s pour travailler dans les champs et les plantations israĂ©liennes) conduisent des voitures avec des haut-parleurs en informant Ă  tous ceux qui ont dĂ©jĂ  travaillĂ© en IsraĂ«l, une rĂ©union oĂč on leur rĂ©vĂšle qu’ils pourront gagner des centaines de milliers de shekels en se mettant en contact avec un avocat en IsraĂ«l.

Le montant moyen de la demande pour de tels cas, selon « Kalkalist », est de 100 Ă  200000 shekels. En AoĂ»t de cette annĂ©e, le Tribunal du Travail de Beer Sheva a ordonnĂ© Ă  l’employeur de payer l’ancien travailleur thaĂŻlandais pour une compensation de 224.000 shekels.

Les agriculteurs israĂ©liens, effrayĂ©s par l’ampleur de nouvelle attaque (le montant estimĂ© Ă  d’éventuelles poursuites judiciaires des anciens travailleurs agricoles s’élĂšve jusqu’à un milliard de shekels),ont accusĂ© les avocats de diffamation en disant que les ouvriers chinois ne reçoivent « que des miettes ».

Les lois du travail en IsraĂ«l s’appliquent Ă©galement Ă  tous les employĂ©s, indĂ©pendamment de leur nationalitĂ©. Peut-ĂȘtre que les «avocats mercenaires » seront en mesure de mettre en pratique ce qu’ils ont promis, mais ils vont aussi rĂ©duire l’importation de travailleurs Ă©trangers dans le pays. Si les agriculteurs comprennent enfin que sous-payer les Ă©trangers est devenu trop risquĂ©, ils devront se pencher sĂ©rieusement pour trouver d’autres moyens de rĂ©duire leurs coĂ»ts de production.


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
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