Le président du Comité constitutionnel, le député Simcha Rothman, présente une nouvelle proposition de compromis pour la méthode de sélection des juges de la Cour suprême.

News 12 a rapporté que selon la proposition, un juge serait nommé à la majorité simple de 6 sur 11, avec une majorité pour la coalition. L’adoucissement intervient alors que deux nominations supplémentaires seront nécessaires avec l’accord d’un représentant des magistrats et d’un représentant de l’opposition. Ainsi, une solution est accordée à la crainte que la coalition ne s’empare de la Cour suprême, et d’autre part, elle est toujours autorisée à procéder elle-même à deux nominations.

Rothman a publié sa proposition avant la réunion des chefs de coalition qui s’occupera de formuler unilatéralement un schéma sensiblement adouci de la réforme.

En fait, selon la proposition de Rothman, deux juges conservateurs seront nommés au cours du prochain mandat, et deux avec l’accord des juges et de l’opposition, c’est-à-dire les juges du centre. Et dans le gouvernement de centre-gauche, il y a deux juges militants et deux juges centristes.

Il suggère que la composition du comité de sélection comprenne : trois ministres, trois membres de la coalition, deux membres de l’opposition et trois juges.

Les organisateurs de la protestation contre la réforme ont rejeté la proposition. « Rotman propose de mener une attaque à l’intérieur de la Cour suprême pour faire venir des juges qui se sont engagés envers le gouvernement et non envers la loi. Il est sur le point de découvrir que le peuple d’Israël n’est pas aussi stupide qu’il le pense, nous nous tiendrons comme un mur face à ses plans malveillants pour transformer Israël en dictature. »

Le Mouvement pour la Gouvernance et la Démocratie a quant à lui déclaré : « Nous prenons au sérieux la renonciation à l’exigence la plus fondamentale, qui est la nomination des juges par des élus sans pouvoir de veto pour les juges. La nouvelle proposition qui accorde un droit de veto sur la nomination des juges à la Cour suprême à partir de la troisième nomination est inacceptable bien qu’elle puisse être satisfaite. Une exigence d’une majorité de sept dans la nomination des juges à la Cour suprême, qui nécessiterait le soutien du représentant des juges ou l’appui du représentant de l’opposition, il n’est pas possible d’accepter une exigence qui exigerait à tout prix l’appui du représentant des juges, puisqu’il s’agit de laisser le droit de veto aux mains des juges. »