Danon a adressé ses critiques sur ce qui s’est passé lors de l’incident, précisant sur la radio 103FM que « Tout d’abord, je pense qu’en ce moment nous devrions essayer de nous détacher de l’incident spécifique, il y a une enquête et je crois que des leçons seront tirées. Mais je suis troublé par la situation dans le secteur, ce n’est pas nouveau, il y a un no man’s land là-bas, il n’y a pas de justice et pas de loi, il y a des gangs de bédouins qui arrivent armés jusqu’au dents et les forces de Tsahal s’assoient et les regardent .
« Cela doit être changé, les règles d’ouverture du feu doivent être modifiées, cette zone doit être déclarée stérile et si quelqu’un s’approche en pleine nuit, il doit être abattu. Pour le moment, cela ne se produit pas, les soldats sont confus, on leur dit que s’il n’y a pas de danger réel pour leur vie, ils ne peuvent rien faire. »
« Nous devons voir comment nous permettons à Tsahal de retrouver sa capacité de dissuasion »
« Je ne trouve aucune raison pour que les Bédouins qui viennent là-bas chaque nuit s’approchent de la frontière », a-t-il affirmé, « la question de la frontière doit absolument être vérifiée, la frontière est généralement calme. Mais le fait que nous permettions aux citoyens israéliens d’atteindre la frontière avec des VTT, se moquer de l’armée, c’est mon problème. Tout d’abord, avant de revendiquer les autres, nous devons nous revendiquer nous-mêmes et voir comment nous permettons à Tsahal de retrouver sa capacité de dissuasion. »
En conclusion, le député Danon a évoqué l’incident du mégaphone et le député Simcha Rothman à New York : « Je pense que ce qui a été fait là-bas, c’est un franchissement des frontières. Il y a une différence entre manifester et entrer dans l’espace personnel de quelqu’un. Personne ne sais comment je réagirais ou comment vous réagiriez s’ils venaient à vous avec un mégaphone dans l’oreille. Le droit de manifester est important, même sacré, mais même là, vous devez fixer des limites. »