Les mandats d’arrêt administratifs permettent l’arrestation d’une personne même s’il n’y a pas de poursuites judiciaires à son encontre. Dans le cadre du nouveau projet de loi, il a été proposé de conférer au ministre de la Sécurité nationale et au commissaire de police le pouvoir d’imposer des ordonnances administratives sur les territoires de l’État d’Israël, à l’instar du pouvoir du ministre de la Défense et du chef du personnel qui doit émettre de tels ordres, toutes pour des raisons de sécurité publique, « à la fois dans la lutte contre le terrorisme et contre les organisations criminelles ».
« La même conseillère a une grande facilité à approuver les arrestations administratives pour les garçons (juifs) soupçonnés de conduite désordonnée à Hawara, contrairement à son opposition à l’arrestation administrative pour les chefs de mafia irresponsable avec du sang sur les mains. »