Itamar aurait eu un accident de voiture à Ein Hawd, à l’intérieur du village. Selon les preuves, il a conduit vers la porte de sortie fermée, est entré en collision avec le portail en fer et son véhicule s’est renversé à proximité de la forêt. Ce qui s’est passé ensuite n’est pas clair. Lorsque la police est arrivée, ses traces avaient déjà disparu. Il est à noter que le village est situé à proximité du kibboutz Nir Etzion dans le secteur de Zichron Yaakov.
L’unité de recherche des chiens soulève un certain nombre de soupçons, ceci après que des informations selon lesquelles, après l’accident, de nombreux arabes du village se soient lancés à sa poursuite : « A-t-il réussi à échapper de la foule en colère ? L’ont-ils attrapé ? Est-il tombé sur le terrain ? A-t-il réussi à s’échapper ? », se demandent-ils.
Pendant ce temps, les chercheurs se trouvent entre le marteau et l’enclume. Certains habitants du village arabe ont même accusé les enquêteurs de « collaborer avec un terroriste juif et avec un complot illusoire visant à occuper le village ». De nombreux villageois arabes manifestent leur présence à l’entrée du village et gênent l’avancée des recherches.
L’unité canine partage que la police donne à ce stade des moyens limités aux chercheurs bénévoles en raison du manque de ressources et du grand nombre de meurtres dans la région, comme celui du village arabe Fureidis, la nuit dernière.
Les conditions du terrain et le temps chaud rendent la tâche encore plus difficile pour les chercheurs qui sont confrontés à des conditions de recherche difficiles, aggravées par un environnement hostile sans présence policière suffisante à ce stade des recherches.
Yossef, l’un des chercheurs qui affirme avoir été verbalement agressé par les arabes qui ont bloqué sa progression dans les recherches au cœur d’une zone dégagée, a déclaré : « Je comprends que les habitants arabes sont en colère et que la police a du mal à contenir tous les crimes et incidents dans le secteur. Il y a certainement un manque de main d’œuvre. Et ils font ce qu’ils peuvent. Mais il n’est pas possible pour nous d’être dans une situation où nous ne pourrons pas faire correctement les recherches, à cause des menaces et d’autres obstacles. »
