Selon les médias iraniens, Salami a également menacé les États-Unis, affirmant que « les Américains seront brûlés par l’incendie qu’ils ont allumé dans la région ». Le dirigeant iranien Ali Khamenei avait déclaré la veille que les États-Unis étaient complices des crimes commis par Israël contre les Palestiniens. Khamenei a ajouté qu’Israël « se venge des femmes et des enfants parce qu’il est incapable de résister aux soldats de la résistance palestinienne ».
Ces menaces surviennent alors que le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir Abdullahian est à New York pour participer aux prochaines réunions de l’Assemblée générale des Nations Unies sur les événements dans la bande de Gaza.
Avant sa visite à New York, Abdullahyan a envoyé une lettre au Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, affirmant que l’objectif d’Israël est le massacre du peuple palestinien dans la bande de Gaza. « Les déclarations des responsables israéliens et les attaques généralisées et systématiques contre la bande de Gaza montrent qu’il s’agit d’une campagne ciblée de génocide contre le peuple palestinien. »
Comme le rapporte Reuters, citant des sources iraniennes de haut rang, l’Iran est actuellement confronté à un sérieux dilemme concernant la crise à Gaza. Toute attaque majeure contre Israël pourrait lui coûter de lourdes pertes et de nouveaux troubles populaires anti-gouvernementaux. Dans le même temps, refuser de soutenir le Hamas ou le Hezbollah affaiblira leur image auprès de leurs alliés.