Malgré les avertissements du Pentagone concernant des mesures de représailles si les attaques se poursuivent contre les bases militaires américaines au Moyen-Orient et les déploiements navals dans la région, les attaques ont récemment fortement augmenté. Les bases militaires américaines au Moyen-Orient ont été la cible de six attaques au cours des seules dernières 24 heures et de plus de 50 attaques au cours du mois dernier.

Une base aérienne américaine dans la ville irakienne d’Erbil a été attaquée par des drones dans la nuit puis à l’aube. La Résistance islamique, l’organisation qui regroupe les groupes militants irakiens soutenus par l’Iran, a revendiqué la responsabilité de l’attaque, affirmant que ses drones avaient touché la cible, sans donner de détails.

Un porte-parole du ministère américain de la Défense a déclaré ce matin qu’il n’y avait eu aucune victime et que les drones avaient été abattus par les systèmes de défense aérienne. Les vols commerciaux à l’aéroport, situé à proximité d’une base aérienne américaine, ont été brièvement suspendus.

La Résistance islamique a également revendiqué mardi la responsabilité d’autres attaques contre des bases américaines en Irak et en Syrie, notamment une attaque de drone contre al-Harir au Kurdistan irakien et la base de Green Village dans la province syrienne de Deir ez-Zor. 

Le ministère américain de la Défense a également publié un rapport montrant que le nombre de militaires blessés au cours du mois dernier à la suite d’attaques de milices armées contre des bases américaines en Irak et en Syrie a augmenté pour atteindre au moins 46 personnes, et deux soldats ont été évacués pour traitement dans un hôpital.