Les terroristes qui ont déclenché une guerre le 7 octobre, selon la loi de l’Autorité palestinienne, seront indemnisés financièrement pour un massacre bien fait. La même AP que le président Biden veut diriger à Gaza après la guerre récompensera les familles des meurtriers avec des subventions suivies d’allocations mensuelles à vie. Cela signifie que les contribuables américains et européens contribueront à payer la note.
La poste palestinienne a déclaré à la fin de l’année que « les martyrs, les blessés et les prisonniers » – les terroristes palestiniens ou leurs familles, en d’autres termes – recevront leurs allocations de novembre à partir de samedi dernier via la Banque postale palestinienne. L’AP est en crise budgétaire, donc cette fois les paiements seront à un taux réduit de 65 %, plus 14 % de l’argent que les martyrs & co. sont dus sur des déductions antérieures.
L’argent est versé en Judée Samarie dirigée par l’Autorité palestinienne ainsi qu’à Gaza, dirigée par le Hamas, souvent avec un décalage. Avant que les terroristes du 7 octobre puissent être récompensés, leurs familles doivent présenter des documents prouvant leur martyre et une procuration pour ouvrir un compte bancaire. Mais à moins que quelque chose ne change, un salaire sera envoyé pour récompenser la famille du terroriste qui a été enregistré en train d’appeler chez lui le 7 octobre pour dire à sa mère : « J’ai tué 10 Juifs de mes propres mains ! »
Nous avons donc cela à espérer. Pour l’instant, l’AP continue de payer les terroristes établis, insensible à la combinaison de pression et de soutien américain de M. Biden. Selon Itamar Marcus de Palestine Media Watch, les « familles de martyrs » reçoivent généralement 1 400 shekels (près de 400 dollars) par mois à vie. Les salaires des prisonniers terroristes augmentent au fil du temps, passant de 1 400 shekels à 12 000 shekels (3 300 dollars) par mois.
Ce programme « payer pour tuer » coûte plus de 300 millions de dollars par an, soit environ 8 % du budget de l’Autorité palestinienne. M. Marcus montre également que 65 % est le même taux auquel l’Autorité palestinienne rémunère les fonctionnaires. Apparemment, indemniser les terroristes n’est pas moins une priorité que doter le gouvernement en personnel. L’AP pourrait juger ces deux éléments essentiels pour garder les rues à distance alors que le président Mahmoud Abbas entame la 20e année de son mandat de quatre ans.
Traitée par l’Occident comme un Palestinien « modéré », l’Autorité palestinienne est inondée d’aide, y compris une grande partie des plus de 700 millions de dollars par an que l’Union européenne envoie aux Palestiniens. Le président Trump a supprimé plus de 200 millions de dollars d’aide en 2018, mais M. Biden l’a rétablie en 2021 et en a depuis envoyé davantage. Les dollars d’aide libèrent l’argent de l’Autorité palestinienne pour payer les terroristes.
L’Occident oublie que la modération est relative. Les dirigeants de la faction dominante du Fatah au sein de l’Autorité palestinienne ont salué le massacre du 7 octobre, tandis que sa branche militaire prétend y avoir participé.
Israël, qui collecte les recettes fiscales pour l’Autorité palestinienne, retient actuellement les 30 % que l’Autorité palestinienne envoie à Gaza, dirigée par le Hamas. M. Abbas a refusé d’accepter le reste et M. Biden est mécontent de l’impasse. Axios a rapporté la semaine dernière que le désaccord avait conduit à « l’une des conversations les plus difficiles et les plus « frustrantes » que Biden ait eu avec Netanyahu.
M. Biden insiste pour qu’Israël remette Gaza après la guerre à l’Autorité palestinienne, qui, promet-il, sera « revitalisée ». Mais l’argent que les États-Unis acheminent finit toujours par subventionner le terrorisme. Peut-être que le président devrait rediriger sa frustration vers l’Autorité palestinienne.