MISE A JOUR :

– La Cour internationale de Justice de La Haye n’a pas appelé à une décision visant à arrêter les combats dans la bande de Gaza, contrairement à la demande de l’Afrique du Sud. En outre, le tribunal a statué qu’Israël doit prendre des mesures et conserver les preuves concernant les allégations portées contre lui concernant le préjudice causé à la Palestinienne à Gaza, et qu’il doit prendre toutes les mesures en son pouvoir pour prévenir les actes de génocide.

– La présidente a annoncé que : « La demande d’Israël de classer l’affaire sans poursuite est rejetée ». Elle a également précisé qu’à ce stade, le tribunal n’est pas tenu de décider si Israël a violé la convention contre le génocide. et a expliqué les pouvoirs inter judiciaires concernant les activités directes contre Israël. Selon elle, bien que l’article 9 de la Convention contre le génocide stipule qu’une réclamation doit être déposée par l’une des parties au conflit, tout signataire de la convention peut déposer une réclamation, de sorte que la réclamation DRAP puisse être discutée même si elle n’est pas une partie active au conflit.

– La présidente de la Cour internationale de Justice de La Haye, a déclaré lors de l’audience dans le cadre du procès contre Israël que « la Cour a déterminé qu’elle avait l’autorité pour discuter de la question de savoir si un génocide avait été commis dans la bande de Gaza ».  » Selon elle, « les Palestiniens sont définis comme un groupe ethnique et religieux, c’est donc un groupe protégé ».

– La cour détermine qu’elle ne peut pas accéder à la demande d’Israël et rejete la demande de l’Afrique du Sud ». Le président a ajouté que « le tribunal a déterminé qu’il y a des actions entreprises par Israël et qu’il a la capacité de rendre des ordonnances à leur sujet ».
L’audience à la Cour Internationale de Justice de La Haye// sans crédit

Il y a environ deux semaines, l’audience du tribunal a commencé concernant les affaires d’Israël et ses actions dans la bande de Gaza. Devant la Haute Cour, il existe de nombreuses possibilités d’ordonnances contre Israël.

La question est de savoir dans quelle mesure celle qui sera obtenue sera nocive: par exemple, une ordonnance d’ouverture d’une enquête sur des déclarations, une ordonnance d’entrée libre de matériel humanitaire, une ordonnance visant à limiter les opérations de combat ou un ordre déclaratif d’agir conformément au droit international.

Plus le tribunal précisera les conditions d’exécution de l’ordonnance, moins la marge d’action d’Israël sera grande.

En Israël, on estime que le tribunal n’ordonnera pas un cessez-le-feu complet, mais pourrait émettre des ordonnances qui ordonneraient à Israël de protéger les civils dans la bande de Gaza et d’autoriser l’introduction de l’aide humanitaire sur son territoire.