Yair Lapid a annoncé mercredi que la seule façon de protester contre la manipulation du Prix Israël par le ministre de l’Éducation était de ne pas assister à la cérémonie.
« Qu’ils organisent une cérémonie honteuse de flatterie uniquement pour Netanyahu », a écrit Lapid sur son compte.
Cette décision fait suite à la chronique de Ben Caspit dans Maariv il y a trois jours. Un journaliste a expliqué la décision de Kish de ne pas décerner le Prix Israël dans toutes les catégories sauf deux, « Responsabilité mutuelle » et « Héroïsme civique ». Le ministre de l’Éducation a expliqué que ce n’est pas le moment de décerner des prix dans le domaine de la culture ou de l’économie.
Kaspit a découvert que les raisons résidaient dans le fait que le comité du prix avait décidé de remettre le prix dans le domaine de l’entrepreneuriat à la « star de la haute technologie » Eyal Waldman, dont la fille est décédée avec son amie le 7 octobre au festival Nova.
Waldman a participé aux manifestations contre la révolution légale.
« Kish a demandé aux membres de la commission de reconsidérer la décision. Il leur a alors demandé de l’annuler. Il a également suggéré de choisir le professeur Shulamit Levenberg, l’un des inventeurs de la technologie de l’élevage de viande, à la place de Waldman », écrit Caspit.
Kish a qualifié l’information de fausse.
Waldman s’est entretenu avec les membres de la commission, qui ont confirmé la sélection. L’ entrepreneur de haute technologie a réagi à la situation avec beaucoup de calme, même s’il a regretté que le ministre de l’Éducation ait été motivé par des considérations étrangères.
Ce n’est pas la première intervention de ce genre. C’est avec beaucoup de difficulté que Oded Goldreich , de l’Institut Weizmann, a reçu le prix de mathématiques. Les deux ministres de l’Éducation n’ont pas approuvé le prix parce que Goldreich a signé une pétition adressée au parlement allemand demandant que le mouvement BDS soit déclaré « antisémite » et appelant au boycott universitaire de l’université d’Ariel. Finalement, l’affaire a été portée devant la Haute Cour, qui a rendu une décision en faveur de Goldreich. Il a fait don du prix à des organisations de défense des droits de l’homme.
