Le Washington Post rapporte qu’en mars, la Russie a invitĂ© une dĂ©lĂ©gation iranienne dans des usines d’armement en Russie pour sĂ©lectionner, comme on dit, des marchandises.Â
La dĂ©lĂ©gation de 17 membres a visitĂ© les usines et s’est intĂ©ressĂ©e aux canons anti-aĂ©riens et aux systèmes de dĂ©fense aĂ©rienne qui rendraient difficile l’attaque israĂ©lienne sur l’Iran.Â
La centrale NPP Start d’Ekaterinbourg est sous le coup de sanctions américaines. Elle produit des lanceurs mobiles et d’autres composants pour batteries anti-aériennes, dont le S-400 russe, capables de détecter et de détruire les chasseurs furtifs pilotés par Israël et les États-Unis. L’Iran possède déjà le système russe S-300.
Les services de renseignement amĂ©ricains ne savent pas si la visite a abouti Ă un achat, mais ils indiquent un renforcement des liens militaires entre Moscou et TĂ©hĂ©ran.Â
Les experts estiment que la technologie russe pourrait faire de l’Iran un adversaire plus dangereux.
La Russie promeut des accords, encore secrets, pour fournir des avions de combat Su-35 Ă l’Iran. Cet accord modernisera considĂ©rablement l’armĂ©e de l’air iranienne.Â
L’Iran ne dispose pas de systèmes de dĂ©fense aĂ©rienne puissants, mais avec l’aide de la Russie, il peut devenir suffisamment invulnĂ©rable. Ce n’est pas pour rien que les diplomates russes comparent IsraĂ«l Ă l’Ukraine : le week-end dernier, ils ont « jugĂ© » les « chahids » iraniens que la Russie a longtemps utilisĂ©s dans son agression.Â
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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