Le président israélien Isaac Herzog a répondu à l’attaque terroriste du Hezbollah contre le village druze de Hurfeish en Galilée et a utilisé le podium de la Journée de Jérusalem pour avertir le monde : « Si vous n’arrêtez pas cela, ne vous plaignez pas de nous ».

« J’en appelle à la communauté internationale et aux dirigeants du monde et je souligne : « Nous ne pouvons pas rester indifférents à cette terreur – tant en provenance du Liban que partout ailleurs. Depuis de nombreux mois, Israël est soumis aux attaques quotidiennes des forces pro-iraniennes au Liban, en violation de toutes les lois internationales. Le monde doit se réveiller et comprendre qu’Israël n’a d’autre choix que de protéger ses citoyens. Et ne soyez pas surpris quand Israël le fait de toutes ses forces avec des attaques de plus en plus importantes. Alors ne vous plaignez pas auprès de nous lorsque la situation devient incontrôlable. Ce n’est pas le moment de rester les bras croisés et de regarder la région sombrer dans l’escalade. Cette agression terroriste criminelle doit cesser », a déclaré le président israélien.

Herzog a adressé ses vœux de prompt rétablissement aux habitants blessés de Khurfeish. Pour rappel, un réserviste est décédé et une femme soldate se trouve dans un état critique.  À la suite de l’explosion de deux drones, une dizaine de personnes y ont été blessées. Il s’agissait clairement d’une provocation : les terroristes du Hezbollah ont envoyé un drone dans le village druze, et 7 à 8 minutes plus tard un autre pour tuer ceux qui viendraient en aide aux victimes. Les médias israéliens ont suggéré que le Hezbollah cherchait la guerre et souhaitait qu’Israël frappe le premier.

Lors d’une réunion du cabinet aujourd’hui, les ministres ont critiqué l’inaction de l’armée dans le nord. Selon la KAN, le ministre Miki Zohar a déclaré à Benjamin Netanyahu qu’une telle inaction avait conduit au 7 octobre et qu’il était temps de déclencher une guerre contre le Hezbollah. Le Premier ministre a répondu que « nous ne permettrons pas que cette situation dans le nord perdure ». « Nous en discuterons dans les forums appropriés. Cela dit, j’en ai déjà trop dit », a-t-il ajouté.