La plupart des patients rĂ©sident dans le centre d’IsraĂ«l, certains dans la rĂ©gion de Sharon, et sont hospitalisĂ©s au centre mĂ©dical Meir Ă Kfar Saba.Â
Six patients sont hospitalisĂ©s au centre mĂ©dical Sheba, dont trois sont ventilĂ©s et dans un Ă©tat critique. Jusqu’à prĂ©sent, cinq patients sont dĂ©cĂ©dĂ©s au centre mĂ©dical Rabin-campus Beilinson Ă Petah Tikva. Huit sont hospitalisĂ©s et huit autres patients suspects n’ont pas encore Ă©tĂ© vĂ©rifiĂ©s par le laboratoire central pour les virus.Â
Le virus du Nil occidental est causĂ© par un virus prĂ©sent dans la nature, gĂ©nĂ©ralement chez les oiseaux. La maladie dĂ©bute lorsque les moustiques piquent les oiseaux et leur transmettent le virus, qui continue de vivre dans leur corps. Ă€ l’étape suivante, les moustiques continuent de piquer, transmettant le virus aux animaux et aux humains.Â
Dans la plupart des cas, le virus est considéré comme une maladie bénigne, mais dans certains cas, il provoque une morbidité grave, voire la mort. L’infection disparaît généralement sans symptômes. Dans certains cas, une maladie pseudo-grippale apparaît et disparaît d’elle-même. Les symptômes comprennent de la fièvre, des maux de tête, une faiblesse, des douleurs articulaires et musculaires, une conjonctivite, des éruptions cutanées et parfois des nausées et de la diarrhée.
La maladie serait grave dans 1 % des cas et comprendrait des signes neurologiques correspondant Ă une mĂ©ningite, une encĂ©phalite aiguĂ« ou une paralysie flasque aiguĂ«. La pĂ©riode d’incubation est gĂ©nĂ©ralement de 7 Ă 14 jours et, dans des cas exceptionnels, de 3 Ă 21 jours. La maladie ne se transmet pas d’une personne Ă l’autre.Â
Selon la littérature médicale, le virus ne se transmet dans la nature que par des moustiques infectés, et rien ne permet de penser que l’infection puisse se propager d’un animal à l’homme. Il n’existe pas de vaccin pour les humains contre le virus. Actuellement, il n’existe qu’un vaccin pour la protection des chevaux.
Il n’existe pas de traitement spécifique contre cette maladie. On tente d’administrer une perfusion intraveineuse d’anticorps appelés IVIG et d’un médicament appelé interféron, qui pourrait renforcer la capacité du système immunitaire à empêcher la propagation du virus dans l’organisme.
Dans le cadre de leurs soins, les patients reçoivent des liquides, des antibiotiques pour prĂ©venir une infection secondaire et, si nĂ©cessaire, sont placĂ©s sous ventilation. La principale mĂ©thode de prĂ©vention de la maladie consiste Ă prĂ©venir les piqĂ»res de moustiques en utilisant des anti-moustiques , des moustiquaires adĂ©quates, des vĂŞtements appropriĂ©s et en signalant aux autoritĂ©s compĂ©tentes les grappes de moustiques Ă proximitĂ© des rĂ©servoirs d’eau.Â
Quels signes avant-coureurs nécessitent une visite aux urgences après une piqûre de moustique ?
• Les signes avant-coureurs comprenaient une fièvre prolongée pendant plus d’une semaine, de multiples cas de vomissements en essayant de boire, une incapacité à uriner pendant plus de dix heures, une respiration rapide (plus de 20 par minute chez un adulte, plus de 40 par minute chez un enfant), une diminution de l’état de conscience, aversion pour la lumière et maux de tête d’intensité inhabituelle ou qui vous réveillent du sommeil.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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