La communauté juive de France, considérée comme la deuxième au monde, ouvre ces jours-ci la bouche et les yeux à la vue des résultats des élections législatives. Après deux tours d’élections, les citoyens français ont décidé de donner la première place au Parti de la Gauche Unie (principalement uni au parti d’extrême gauche). Les libéraux français avaient probablement peur de l’extrême droite, c’est pourquoi ils se sont fortement opposés au second tour. Au lieu d’accepter Marine Le Pen et le parti de droite, ils ont « gagné » le parti d’extrême gauche, un groupe d’antisémites, anti-israéliens qui, depuis le 7 octobre, soutiennent ouvertement le Hamas. Les conséquences : environ un demi-million de Juifs craignent plus que jamais pour leur avenir et leur existence dans le pays.
La crainte qu’un parti d’extrême droite empêche les Juifs de pratiquer librement leur religion a été remplacée par une peur existentielle bien plus grande : une extrême gauche dirigée par environ 10 millions de musulmans, dont certains sont extrêmement extrémistes. Lors des récentes manifestations de soutien aux partis de gauche, les drapeaux français ont été publiquement et discrètement remplacés par les drapeaux du Hamas et du Jihad, et il semble que cela peut tout dire. Le 7 juillet, exactement 9 mois après le maudit 7 octobre, les citoyens français ont présenté au monde la situation la plus extrême depuis le gouvernement de Vichy, qui a collaboré avec l’Allemagne nazie et ses collaborateurs.
Il ne fait aucun doute qu’Emmanuel Macron est le principal coupable. Afin de survivre en tant que président, il a empêché l’extrême droite de gouverner après la victoire du parti de Marine Le Pen en France aux élections européennes il y a environ un mois. Pour ceux qui ne le connaissent pas, les élections législatives en France rappellent le système des élections municipales en Israël. Il s’agit d’une élection à deux tours. Au premier tour, le candidat vainqueur doit être en tête avec au moins 50 % des voix. Si la situation n’est pas la même, les premières places seront attribuées à un nouveau tour d’élections. Les élections législatives en cours permettent à chaque région d’élire un député qui n’a pas nécessairement obtenu la majorité au premier tour, mais qui l’a reçu au second tour après avoir reçu les voix de petits partis qui ne sont pas passés du premier tour au deuxième. Ainsi Macron a empêché l’extrême droite de gouverner grâce à une alliance qu’il a conclue avec l’extrême gauche.
Ainsi s’est créée une situation dans laquelle le prochain gouvernement français sera dirigé par l’extrême gauche, et sera nécessairement anti-israélien et soutiendra le Hamas, afin de plaire aux millions d’électeurs musulmans. Le prochain gouvernement français ne viendra pas protéger les Juifs français lorsqu’ils seront attaqués dans les banlieues de Paris et de Marseille, afin de ne pas provoquer d’émeutes chez les jeunes musulmans.
À des cas comme le meurtre de Sarah Halimi ZAL, qui a été assassinée pour des motifs antisémites, puis le tribunal français a décidé de ne pas poursuivre son assassin, une affaire qui a prouvé que l’establishment français tourne le dos à la communauté juive et la laisse sans défense , d’autres cas s’ajouteront. Déjà aujourd’hui, de nombreux Juifs de France cachent des caractères juifs, et environ 80 % d’entre eux évitent déjà de signaler les incidents violents à la police par crainte de représailles de la part des agresseurs musulmans. Demain, ce sera pire, et les Juifs de France le savent. Ainsi, la seule voie qui leur reste est celle d’Israël.
Depuis la guerre, le désir des Juifs français d’immigrer en Israël a augmenté de plusieurs centaines de pour cent. Les incidents de violence, de terrorisme et d’antisémitisme contre les Juifs, qui étaient nombreux avant la guerre, se sont considérablement intensifiés depuis la guerre des « Épées de fer ». Il semble que les résultats des élections leur donnent un « esprit de soutien » supplémentaire, tout en rejoignant l’ensemble des considérations qui peuvent encourager l’immigration vers Israël. De nombreux Juifs qui le souhaitaient mais se demandaient s’ils devaient immigrer en Israël ou quand, sont maintenant très proches de la décision de faire le pas courageux d’immigrer en Israël.
Cela pourrait être une occasion unique d’intensifier la tendance à l’Aliya de la France vers Israël, de faire franchir à de nombreux immigrants la prochaine étape qui fera du rêve de l’Aliya une réalité. Mais pour que cela se produise, l’État d’Israël doit créer, diriger et mettre en œuvre aujourd’hui un plan d’action dédié à l’élévation et à l’intégration des Juifs français. Ne pas le faire ne serait rien de moins que les abandonner. Décideurs de l’État d’Israël, il est temps d’agir. Autrement, nous manquerons une opportunité historique – jusqu’à ce que la situation dégénère et qu’il ne soit plus possible de les aider.
Ariel Kendal est le PDG de l’association « Kalita » (l’organisation faîtière des immigrés français en Israël)
(Source : Texte en hebreu sur Israel Hayom et traduit sur Infos Israel News)
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