Le ministre de la Justice a annoncé que son cabinet ne financerait pas la défense juridique des détenus palestiniens ayant participé au massacre du 7 octobre. « Face à la décision de la Haute Cour selon laquelle les citoyens israéliens financeront un avocat pour un terroriste, je dis non – c’est tout », a déclaré Levin. Son annonce intervient après l’annonce selon laquelle les terroristes du Hamas bénéficieront d’une représentation juridique financée par l’État.
« Face à la décision du tribunal selon laquelle les citoyens israéliens financeront un avocat pour défendre les terroristes de Nohva, je dis que cela suffit! », a déclaré Levin. « Je maintiens ma décision prise au début de la guerre : le Ministère de la Justice ne financera pas ! Le Bureau du Défenseur public ne représentera pas les terroristes de la Nohva ! ».
Le reportage d’hier soir de Kan 11 indiquait que ces derniers jours, l’administration des tribunaux s’est tournée vers le ministère de la Justice pour exiger le transfert de fonds aux avocats des terroristes, alors qu’en pratique l’État d’Israël a approuvé le financement des avocats mais n’a pas transférer de l’argent. C’est pourquoi l’administration des tribunaux exige de recevoir une source budgétaire approuvée pour le financement, et il n’est pas clair où exactement du trésor public le financement viendra.
Dans une lettre envoyée hier soir à ce sujet, le ministre des Finances a écrit que « des publications dans les médias indiquent que l’administration judiciaire s’est tournée vers nous pour nous demander de trouver une source budgétaire pour financer la défense juridique des terroristes de Nohva qui ont massacré, violé et assassiné des citoyens israéliens le 7 octobre ».
« C’est une perte morale. Les citoyens d’Israël n’utiliseront pas leur argent pour financer la défense juridique d’ennemis aussi méprisables », a poursuivi Smotrich. « Jamais, et en particulier en cette période difficile sur le plan fiscal et où nous sommes obligés de puiser dans l’aire et dans les sources budgétaires des caves pour répondre aux multiples besoins de la société israélienne pendant la guerre et sommes obligés de prendre des mesures de convergence difficiles dans afin de maintenir les cadres fiscaux »