Cet article, peut sembler sans lien avec ‘l’actualité israélienne, mais ce n’est pas le cas .

Ce procès en France est à la « Une » des médias et des organisations pour la protection des femmes, nous voulions en parler pour le courage de cette femme violée qui ne se cache pas mais aussi pour rappeller qu’aucune de ces organisations ne s’est levée lors du viol et de l’assasinat de nombreuses femmes ce 7 octobre en Israel par l’organisation terroriste et palestinienne du Hamas.

En France , le procès du mari de l’accusé, qui a recruté au fil des années des dizaines d’hommes étrangers pour violer sa femme, et l’a droguée à plusieurs reprises et leur a ainsi permis de réaliser leur complot, s’est ouvert hier. La police a réussi à vérifier 92 actes de viol commis par 72 hommes, même si jusqu’à présent seuls 51 d’entre eux ont été identifiés.

Le principal accusé dans cette affaire qui a choqué la France est Dominique P., 71 ans, ancien employé d’EDF. Les avocats de sa femme Giselle, aujourd’hui âgée de 72 ans, affirment qu’il l’a droguée à des doses si élevées qu’elle ignorait complètement les abus sexuels qu’elle avait subis, qui ont duré une décennie. L’âge des hommes qui ont commis les viols variait entre 26 et 74 ans.

Le juge chargé de l’affaire, Roja Arte, a annoncé qu’il avait décidé d’accéder à la demande de la femme selon laquelle toutes les audiences seraient publiques, afin de faire connaître ce qui lui est arrivé et d’éviter de nouveaux actes de ce type. La femme, qui ne se souvient de rien des actes de viol et n’en a eu connaissance qu’en 2020, a expliqué qu’en ouvrant le procès à la couverture gratuite, elle voulait montrer que « la honte doit passer de côté ».
Elle est consciente que lors des audiences, d’horribles vidéos seront diffusées documentant les viols qu’elle a subis, et elle est venue au tribunal avec ses trois enfants, venus la soutenir. L’enquête contre son mari Dominic a été ouverte en septembre 2020, après qu’il ait été surpris par un agent de sécurité en train de filmer secrètement sous les jupes de trois femmes dans un centre commercial. Ensuite, la police a trouvé sur son ordinateur des milliers de photos et de vidéos sur lesquelles sa femme Gisèle est vue inconsciente, généralement en position fœtale. Les photographies documentent des dizaines de viols subis par la femme au domicile du couple à Mezan, un village de 6 000 habitants situé à environ 33 kilomètres d’Avignon.
Au cours de leur enquête, les policiers ont également découvert des conversations de chat que le mari menait sur un site Internet dans lesquelles il recrutait des inconnus pour venir chez eux et avoir des relations sexuelles avec sa femme. Dominic a admis plus tard aux enquêteurs qu’il avait injecté au corps de Giselle des sédatifs et des anxiolytiques avant un tel viol.
L’enquête montre que les violences ont débuté en 2011, alors que le couple vivait près de Paris, et se sont poursuivies même lors de leur déménagement à Mezan deux ans plus tard. Le mari lui-même a participé aux actes de viol, les a photographiés et a encouragé d’autres hommes à utiliser des propos désobligeants lors de ces actes. Les actes ne comportaient aucun paiement.
Parmi les accusés des faits de viol figurent, entre autres, un pompier, un chef d’entreprise et un journaliste. Certains étaient célibataires, d’autres mariés ou divorcés. La plupart des accusés ont participé une fois aux actes de viol, mais certains y ont participé plusieurs fois, dans le cas le plus extrême, six fois.
De nombreux accusés dans cette affaire ont affirmé pour leur défense qu’ils pensaient simplement aider un couple aventureux à réaliser leurs fantasmes, mais son mari Dominic a déclaré aux enquêteurs qu’ils savaient tous que sa femme avait été droguée à son insu.
Un expert qui a examiné les faits a déterminé que son état au moment du viol était plus proche de celui d’une personne au sol, c’est-à-dire dans le coma, que de celui d’une personne endormie, d’où la prétention de certains des prévenus comme s’ils pensaient que la femme dormait doit également être rejeté. Dans son enquête, le mari a déclaré que seuls trois hommes avaient quitté la maison peu après leur arrivée, tandis que les autres poursuivaient leur plan et violaient sa femme.
Les avocats du mari Dominic, essayant probablement de présenter des circonstances atténuantes pour ses actes, ont déclaré aux médias qu’à l’âge de 9 ans, il avait été violé par un médecin, un infirmier dans sa profession, et qu’il était prêt à affronter sa famille et sa femme. « Il a honte de ce qu’il a fait, c’est impardonnable », a déclaré son avocat, décrivant son comportement comme « une sorte d’addiction ».
Le procès qui s’est ouvert hier, et auquel ont participé plusieurs militantes féministes vêtues de noir, n’est peut-être pas le dernier de Dominic. Parallèlement, il est également accusé de meurtre et de viol en 1991, des faits qu’il nie, et de tentative de viol en 1999, qu’il a avoué à la suite d’un test ADN. Les experts affirment que l’homme ne semble pas être mentalement déficient, mais dans des documents obtenus par l’AFP, ils affirment qu’il éprouvait un besoin de se sentir « tout-puissant » face au corps de la femme.