Hier soir sur l’axe de Philadelphie, les unités de construction et de génie de Tsahal ont travaillé 24 heures sur 24 pour construire un réseau routier et un système de fortification à la frontière de la bande de Gaza avec l’Égypte.

En parallèle, la recherche de tunnels et de bunkers du Hamas dans la zone frontalière se poursuit ; aujourd’hui, les démineurs ont trouvé un autre grand tunnel menant de Rafah à l’Égypte.

Pour rappel, le 22 aout, les responsables israéliens sont arrivés au Caire pour négocier les différends concernant le corridor de Philadelphie.

Voici un aperçu des raisons pour lesquelles ce corridor est si important pour les négociations :

Le corridor de Philadelphie s’étend entre la frontière entre Gaza et l’Égypte et a été établi pendant Oslo pour empêcher la contrebande entre l’Égypte et Gaza.

Le Hamas a construit des tunnels à travers la frontière pour se réapprovisionner et faire passer des armes en contrebande, et à moins que les tunnels ne soient bloqués, le Hamas pourrait reconstruire ses capacités militaires après la guerre.

Certains de ces tunnels sont si larges que le Hamas peut y faire passer des camions entiers en contrebande.

Le Hamas veut qu’Israël se retire pour pouvoir continuer à faire la guerre, mais Israël veut maintenir la sécurité pour s’assurer que le 7 octobre ne se reproduise pas.

C’est pourquoi le corridor est un enjeu si crucial dans les négociations de cessez-le-feu.

L’industrie de la contrebande à travers le corridor de Philadelphie et le passage de Rafah est dirigée par l’homme d’affaires Ibrahim El-Arjani, un membre éminent des tribus bédouines du Sinaï qui est un partenaire commercial de Mahmoud al-Sisi, le fils du président égyptien, qui occupe un poste important dans les services de renseignement égyptiens.

Plus de 70 tunnels transfrontaliers vers l’Égypte ont été découverts dans le corridor de Philadelphie.

L’Égypte a annoncé qu’elle n’accepterait aucune présence israélienne dans le corridor de Philadelphie ou au point de passage de Rafah dans le cadre d’un éventuel accord.

Bien sûr, leur vache à lait est partie…

Cela contraste avec les estimations précédentes selon lesquelles il y avait moins de 10 tunnels traversant la clôture vers l’Égypte. Ce corridor était une autoroute pour la contrebande.

Le cabinet israélien a décidé que l’armée israélienne resterait dans le corridor de Philadelphie, indépendamment de tout éventuel accord sur la prise d’otages.

L’adjoint de Sinwar : « Sans un retrait israélien de l’axe Philadelphie, du corridor Netzarim et du passage de Rafah, il n’y aura pas d’accord. »

VOICI LE PRIX D’UN ACCORD : LA CAPITULATION TOTALE

Israël ne quittera pas l’axe de Philadelphie ! Habituez-vous à l’idée.