La dĂ©cision du prĂ©sident du syndicat des enseignants des collĂšges et lycĂ©es, Ran Erez, de suspendre la grĂšve des enseignants a provoquĂ© lâindignation.
Aujourdâhui, certains Ă©leves de lycĂ©ens ne sont pas venus en classe â certains Ă cause de la dĂ©cision du Conseil des Ă©tudiants de boycotter les cours, et dâautres ont simplement reçu un message tardif annonçant la fin de la grĂšve.
La direction de lâorganisation mĂšre du Conseil des Ă©tudiants « Tikhon » a dĂ©cidĂ© dans la nuit de poursuivre la grĂšve et a appelĂ© les Ă©coliers Ă ne pas aller en cours. Ils se sont opposĂ©s Ă la reprise des cours en mode « sanctions », lorsque les cours ont lieu mais que les notes ne sont pas attribuĂ©es, dans le cadre dâune lutte pour amĂ©liorer les conditions de travail des enseignants. Les enseignants nâont pas attribuĂ© de notes ni menĂ© dâactivitĂ©s parascolaires pendant plusieurs mois lâannĂ©e scolaire derniĂšre. Les Ă©tudiants et les parents prĂ©fĂšrent une grĂšve totale afin dâobtenir la satisfaction des revendications des enseignants et un retour complet en classe, sans sanctions. « Assez de maltraitance sur les enfants. Nous exigeons que les parties parviennent Ă un accord et mettent fin Ă la lutte dont souffrent les Ă©coliers », a dĂ©clarĂ© le Conseil des parents.
« Ce nâest pas un retour en classe, un retour aux sanctions. Mon enfant nâest pas un outil entre les mains dâun syndicat qui annonce une « rĂ©ouverture » vers minuit. Encore une fois, sans notes, sans activitĂ©s et horaires extrascolaires, sans lien avec la rĂ©alitĂ© », Ynet cite la mĂšre dâun « Ă©lĂšve tranquille ».
Ran Erez, Ă la surprise de beaucoup, a expliquĂ© hier sa position en affirmant que la grĂšve nâaboutirait Ă rien, puisque le chef du ministĂšre des Finances a dĂ©cidĂ© de ne rien donner aux enseignants. « Poursuivre la grĂšve reviendrait Ă nous cogner la tĂȘte contre le mur », a dĂ©clarĂ© Erez. Il a fait rĂ©fĂ©rence au fait quâil y a des choses quâil ne peut pas dire aprĂšs sa rencontre avec le ministre des Finances.
Bezalel Smotrich a saluĂ© la dĂ©cision du syndicat. « Câest bien quâils lâaient fait. La grĂšve nâĂ©tait pas justifiĂ©e dĂšs le dĂ©but. Surtout pendant la guerre. Les nĂ©gociations peuvent continuer. Sans nuire aux Ă©coliers.Â
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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