L’application se positionne comme un outil d’enregistrement des progrès sportifs – marche, course, vélo.
Il a également permis à des tiers d’obtenir les noms et l’emplacement de dizaines de militaires occupant des postes classifiés.
L’armée a suivi leurs itinéraires de course à l’intérieur des bases militaires. Les informations sont stockées sur les serveurs Strava et partagées avec d’autres utilisateurs à l’aide d’une fonctionnalité spéciale de l’application.
Le Département de la sécurité de l’information de Tsahal a tenu une réunion à ce sujet et a ouvert une enquête.
Les vulnérabilités de cette application ne sont pas un secret.
Par exemple, hier, une enquête du Monde a été publiée : les agents de sécurité du président Macron ont également utilisé l’application, ce qui a mis leur mission en péril.
Depuis 2018, on sait qu’en combinant des données anonymes, Strava révèle la présence de bases militaires dans le monde, leurs emplacements et les itinéraires empruntés par les militaires à l’intérieur ou autour d’elles.
Cette application a également permis de suivre le personnel militaire ukrainien pendant la guerre.