Un résident français a été arrêté avec des plaques de haschich à l’aéroport Ben Gourion – avec une excuse qu’on n’avait jamais entendue.

Les tentatives de contrebande ne sont pas nouvelles à l’aéroport Ben Gourion (BGN), mais les douaniers ont été surpris de découvrir un Israélien, résident de France, en possession de 12 plaques de haschich. Interrogé sur les raisons de cette importation, le suspect a expliqué qu’il voulait simplement « en apporter pour ses amis » et qu’il ignorait que c’était interdit.

L’arrestation et l’enquête

Les policiers de la région centrale et les douaniers accompagnés de chiens renifleurs ont intercepté un homme d’environ 30 ans, vivant en France, qui tentait de passer en contrebande ces plaques de haschich via le hall des arrivées. Arrivé par un vol en provenance de France, il a été repéré lors d’une opération conjointe entre les douaniers et l’unité des stupéfiants de l’aéroport (YASAM). Dans ses bagages, ils ont trouvé 12 plaques de haschich et un bocal contenant une quantité supplémentaire, soit un total de 1,142 kg de drogue.

Déclaration du suspect

Lors de son interrogatoire, le suspect a affirmé qu’il fumait depuis l’âge de 11 ans et qu’en France, c’était légal. Il prétendait ne pas savoir que c’était interdit en Israël. Malgré ses déclarations, il a été placé en garde à vue, et son arrestation prolongée.

Procédure judiciaire

Après une semaine d’enquête, l’unité des poursuites du district central a déposé un acte d’accusation contre lui et a demandé la prolongation de sa détention jusqu’à la fin des procédures judiciaires.

Un responsable de l’administration fiscale a déclaré : « Le suspect a tenté de passer ses bagages à la douane. Le chien renifleur a marqué sa présence, mais il a fallu attendre car un autre passager était aussi suspecté. Pendant ce temps, le suspect a essayé de s’éclipser, ce qui a éveillé les soupçons. Une fouille approfondie a révélé un double fond dans sa valise où la drogue était dissimulée. »

Les autorités ont souligné que la vigilance des équipes douanières et l’efficacité des chiens renifleurs avaient permis de déjouer cette tentative de contrebande.