Une fin de mandat imminente pour le chef d’état-major ?

Selon une source politique s’exprimant pour Maariv, cette directive fixe une échéance pour le chef d’état-major actuel, le lieutenant-général Herzi Halevi. La source indique :
« L’évaluation actuelle est qu’Halevi quittera son poste fin février, un mois après la finalisation des enquêtes sur les événements du 7 octobre. »

Dans un communiqué officiel, le ministre Katz a précisé :
« Tsahal doit achever rapidement ces enquêtes pour les présenter aux familles et au public israélien, afin d’en tirer les leçons nécessaires. »
Il a ajouté qu’aucune nomination de nouveaux officiers généraux ne serait approuvée avant que les conclusions des enquêtes ne lui soient soumises et étudiées.

Les enquêtes comme point de bascule

Halevi aurait fixé deux objectifs avant son départ :

  1. Achever la guerre au Liban, ce qui a été réalisé récemment.
  2. Finaliser et présenter les enquêtes du 7 octobre sur l’attaque majeure du Hamas contre Israël.

Selon des discussions au sein des cercles militaires et politiques, le favori pour succéder à Halevi serait l’ancien général Eyal Zamir, actuellement directeur général du ministère de la Défense.

Une annonce qui secoue l’état-major

L’annonce de Katz, et son ton, ont suscité une agitation au sein de l’armée. Elle impose un calendrier serré pour la finalisation des enquêtes, mais laisse entendre que certains rapports incomplets pourraient entraîner des retards. Par ailleurs, la décision intervient alors que la Cour suprême israélienne examine une pétition des familles des observatrices militaires, exigeant l’accès aux enregistrements des événements du 7 octobre. Tsahal a jusqu’à présent conditionné cette divulgation au consentement de toutes les familles concernées.

Déclaration conjointe du ministère de la Défense et de Tsahal

« Contrairement aux informations diffusées, il n’existe aucun accord entre le chef d’état-major et le ministre de la Défense concernant une démission de Halevi. Ces affirmations sont sans fondement. »

Cette situation met en lumière la pression croissante sur l’armée israélienne pour tirer rapidement des conclusions sur les failles sécuritaires du 7 octobre, tout en naviguant dans un contexte politique tendu.