Une étape significative a été franchie dans le plan de paix de Donald Trump. Lors d’une rencontre à la Maison-Blanche, le roi Abdallah de Jordanie a annoncé qu’il accepterait d’accueillir 2 000 enfants originaires de Gaza. Il a également exprimé son soutien général au projet de reconstruction de la bande de Gaza, visant à apporter « paix et prospérité aux habitants ».

Pression américaine pour obtenir un accord
Cette déclaration d’Abdallah est intervenue après que Trump a rappelé, de manière implicite mais claire, que « les États-Unis fournissent beaucoup d’argent à la Jordanie et à l’Égypte ».

Trump a ajouté :
« Je pense qu’il y aura des terres pour les Palestiniens en Jordanie et en Égypte. Nous trouverons un accord, je suis convaincu à 99 % que nous pourrons aussi trouver un terrain d’entente avec l’Égypte. »

Un accueil limité et conditionnel
En réponse, le roi Abdallah a accepté d’accueillir temporairement 2 000 enfants malades de Gaza, soulignant que son objectif est de « parvenir à la paix et à la prospérité dans la région ». Il a également affirmé : « Nous soutiendrons Trump pour atteindre ces objectifs. »

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Un accueil plus large à l’étude ?
Lorsqu’on lui a demandé s’il accepterait éventuellement d’autres Gazaouis si des zones d’accueil étaient aménagées en Jordanie, Abdallah a esquivé la question, affirmant qu’il devait avant tout « faire ce qui est bon pour son pays ».

Contexte géopolitique et pressions économiques
Ce développement intervient alors que Trump cherche à redéfinir la situation à Gaza, tout en utilisant l’aide économique américaine comme levier diplomatique. Son approche consiste à encourager les pays voisins, en particulier la Jordanie et l’Égypte, à jouer un rôle plus actif dans la gestion de la crise humanitaire à Gaza.

Cette avancée marque un tournant potentiel dans la politique du Moyen-Orient, tout en soulevant des questions sur les conséquences démographiques et politiques pour la Jordanie.