Un témoignage poignant sur les conditions de détention des otages en captivité

Après 505 jours de captivité à Gaza, Omer Shem Tov est enfin rentré en Israël. Son père, Malki Shem Tov, a livré un témoignage bouleversant sur les conditions inhumaines qu’a subies son fils.

Un isolement total et des sévices psychologiques

« Il était seul tout le temps et a perdu 17 kilos« , raconte son père. Durant les 50 premiers jours de captivité, Omer était détenu avec Itaï Regev, libéré lors d’un échange précédent. Par la suite, il a été maintenu à l’isolement.

Un « spectacle » imposé par le Hamas

Le père d’Omer a révélé que les terroristes du Hamas avaient forcé son fils à saluer et embrasser son geôlier lors de la mise en scène de sa libération. « Nous avons attendu plus de 500 jours dans l’angoisse et l’inquiétude, et soudain, ce cauchemar prend fin. Ce qui est fou, c’est qu’en nous retrouvant, il s’est inquiété de savoir si nous allions bien« , confie-t-il.

Un premier message fort : « J’ai envie d’un hamburger »

Pendant son transport en hélicoptère vers l’hôpital, Omer a écrit sur un tableau : « J’ai envie d’un hamburger ». Pour son père, ce message est un symbole de son retour à la normalité. Toutefois, il devra attendre quelques jours pour rééquilibrer son alimentation.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Omer Nekrat : un otage plongé dans l’obscurité totale

Niva Nekrat, la mère d’Omer Nekrat, un autre otage libéré, a révélé que son fils avait perdu une part significative de son poids et qu’il était extrêmement affaibli. « Il a été détenu dans un tunnel pendant toute sa captivité, sans voir la lumière du jour jusqu’à quelques jours avant sa libération« , témoigne-t-elle.

« Il ne savait rien des manifestations et du combat mené pour sa libération« , ajoute-t-elle, précisant que son état d’esprit reste intact malgré les souffrances. « J’ai vaincu la captivité », a-t-il affirmé à ses parents lors de leurs retrouvailles.

Un engagement pour les otages restants

Omer Nekrat n’oublie pas ceux qu’il a laissés derrière lui. « Il a fourni des signes de vie de certains otages et veut maintenant s’engager pleinement dans le combat pour leur libération. Nous demandons à Israël de ne pas relâcher la pression tant qu’ils ne seront pas tous rentrés chez eux. »